Vendredi 29 juin.
A la suite d'une enquête très intéressante réalisée par Le Télégramme en avril, et parue le jour où se tenait le dernier Conseil de Communauté, nous avions eu l'occasion de débattre des difficultés rencontrées par la Carène.
En réponse à ma demande, Monsieur le Président, vous vous étiez engagé à réunir le Conseil d'Administration pour aborder les questions de fond que tout le monde se pose après les débuts difficiles, pour ne pas dire ratés, de la SMAC.
Cette réunion prévue le 5 juillet prochain doit donner l'opportunité à toute l'équipe d'exprimer, par la voix de son directeur, sa position, ses propositions et pourquoi pas les remèdes aux problèmes de gestion et de programation rencontrés par un équipement dans lequel la collectivité a investi environ 11 millions d'euros.
Tout allait donc se faire normalement jusqu'à ce que j'apprenne en avant-première, comme tous ceux qui ont lu Ouest France mercredi dernier, ce que Monsieur le Directeur avait l'intention de dire aux membres du Conseil d'Administration.
Cette façon de faire est d'autant plus inacceptable que le Directeur se permet de porter un jugement sur les propos tenus par quelques-uns d'ntre nous, il y a tout juste 2 mois, dans cette enceinte.
En octobre dernier, la maladresse du Directeur dans ses prises de positions publiques montrait déjà que les difficultés de gestion de l'équipement n'allaient pas manquer.
A ces difficultés, se sont ajoutés des tas de problèmes : salles vides sauf à quelques rares exceptions près, manque de réactivité face aux demandes des organisateurs, difficultés pour les musiciens à déplacer leur matériel, etc...
Ce n'est un secret pour personne, nous n'avons jamais été convaincu dans l'opposition par l'implantation de cet équipement là où il se trouve ajourd'hui. Et je n'ai jamais caché que son coût était très élevé pour ce que l'on comptait en faire. En effet, ce lieu de création venait trop tard et cet espace de diffusion n'éatit pas du tout adapté aux besoins d'une majorité de producteurs de spectacles.
Mais aujourd'hui, l'équipement est là et il faut le gérer. Il y aura des décisions difficiles à prendre, le Conseil d'Administration les prendra, car c'est à lui de le prendre. Et à lui seul ! Pas au directeur qui, en jugeant les propos échangés îci même par les élus, sort du devoir de réserve que lui impose sa fonction.
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