Mercredi 30 mai.
Ca y est. Les premières sanctions contre les casseurs du 6 mai ont été rendues hier par le tribunal correctionnel de Brest.
Durant cette nuit du 6 au 7 mai, des groupes de casseurs anarchistes mais appartenant également à l’extrême gauche, ont semé la terreur dans les rues de notre ville. Au seul prétexte que Nicolas Sarkozy avait été démocratiquement élu Président de la République.
Dans un précédent billet sur ce blog, je vous avais indiqué que ma permanence d’élu municipal avait été saccagée. A ce jour, les travaux de remise en état continuent. Il est vrai que les différents passages des casseurs, avec un début d’incendie maîtrisé au petit matin par les pompiers, ont rendus les lieux inutilisables pendant quelques semaines.
Hier, les premiers individus interpellés, qui se trouvent être 2 frères, ont été condamnés par les juges brestois : 2 mois de prison ferme et 600 euros de dommages et intérêts pour le premier, dix mois de sursis pour le second. On ne pourra pas parler de justice expéditive.
Je n’ai jamais voulu commenter les décisions de justice. Je ne commencerai pas aujourd’hui. Mais rien ne m’empêche de dire que les 2 frères qui ont été identifiés alors qu’ils lançaient des projectiles sur les forces de police, dont 1 pavé d’1,5 kg heureusement dévié in extremis par la main du policier visé, méritaient une sanction sévère devant servir d’exemple.
D’autres casseurs seront jugés dans les semaines et mois à venir. Peut-être connaîtrons-nous alors les responsables des dégâts importants subis par ma permanence, le mobilier urbain et des commerces de notre ville ?
Il est temps que les extrémistes sans conscience politique admettent qu'il nest pas normal que les contribuables règlent l’addition de leurs saccages. Et que ces agissements méritent sanction. Au nom des victimes, au nom de ceux qui payent les dégats, au nom de la République française.
Et il faut une condamnation UNANIME de la part de tous les partis politiques. Ne rien dire c'est cautionner. "Quand on pense tous la même chose, on ne pense plus rien" (Bayrou 2002), il faut donc être solidaire et nous le sommes.
Que la permanence soit devenue la cible permanente des casseurs est totalement insupportable.
Cordialement.
Bruno JAOUEN
Rédigé par : Bruno | 06 juin 2007 à 22:47