Fortuné PELLICANO blog Brest

Une étoile s'en est allée.

Jeudi 31 mai.

Jean-Claude Brialy s’est éteint à l’âge de 74 ans des suites d’une longue maladie. Acteur, réalisateur,  propriétaire de théâtre, il était un homme de cœur et d’esprit, Eternel dandy, il a joué dans une centaine de films. Personnage hors norme, flamboyant, élégant, mais aussi homme discret dans sa vie privée, Il a fait face à la mort, sans rien dire à personne.

Il a su se faire vite apprécier par tous. Y compris par ceux qui ont eu la chance de le côtoyer, ne serait que quelques heures. C’est ce qui m’est arrivé lorsque je l’ai reçu toute une journée à Brest. Dans le cadre de mes fonctions de directeur de Radio Paradis, j’avais organisé l’avant-première nationale de « L’effrontée », film qu’il jouait avec une débutante  nommée… Charlotte Gainsbourg.

Quelques dizaines d’auditeurs privilégiés ont pu assister à la projection, et ils ont pu passer un très long moment à échanger avec lui. Un grand moment. Pas une seule fois, il n’a montré de la lassitude. Je me souviens de ces heures passées à l'écouter raconter des histoires mettant en scène tous ses amis célèbres. L'avoir invité et le recevoir à Brest restera pour moi un imense bonheur.

Le cinéma vient de perdre l’une de ses étoiles.

Emeutes du 6 mai: premières décisions de justice.

Mercredi 30 mai.

Ca y est. Les premières sanctions contre les casseurs du 6 mai ont été rendues hier par le tribunal correctionnel de Brest.

Durant cette nuit du 6 au 7 mai, des groupes de casseurs anarchistes mais appartenant également à l’extrême gauche, ont semé la terreur dans les rues de notre ville. Au seul prétexte que Nicolas Sarkozy avait été démocratiquement élu Président de la République.

Dans un précédent billet sur ce blog, je vous avais indiqué que ma permanence d’élu municipal avait été saccagée. A ce jour, les travaux de remise en état continuent. Il est vrai que les différents passages des casseurs, avec un début d’incendie maîtrisé au petit matin par les pompiers, ont rendus les lieux inutilisables pendant quelques semaines.

Hier, les premiers individus interpellés, qui se trouvent être 2 frères, ont été condamnés par les juges brestois : 2 mois de prison ferme et 600 euros de dommages et intérêts pour le premier, dix mois de sursis pour le second. On ne pourra pas parler de justice expéditive.

Je n’ai jamais voulu commenter les décisions de justice. Je ne commencerai pas aujourd’hui. Mais rien ne m’empêche de dire que les 2 frères qui ont été identifiés alors qu’ils lançaient des projectiles sur les forces de police, dont 1 pavé d’1,5 kg heureusement dévié in extremis par la main du policier visé, méritaient une sanction sévère devant servir d’exemple.

D’autres casseurs seront jugés dans les semaines et mois à venir. Peut-être connaîtrons-nous alors les responsables des dégâts importants subis par ma permanence, le mobilier urbain et des commerces de notre ville ?

Il est temps que les extrémistes sans conscience politique admettent qu'il nest pas normal que les contribuables règlent l’addition de leurs saccages. Et que ces agissements méritent sanction. Au nom des victimes, au nom de ceux qui payent les dégats, au nom de la République française.

Un gouvernement ouvert et volontariste

Vendredi 18 mai.

Sur le perron du Palais de l'Elysée, avec quelques minutes d'avance sur l'horaire prévu, Claude Guéant vient d’annoncer la composition du gouvernement de François Fillon. C'est avec satisfaction, mais aussi avec une pointe de déception que je prends connaissance de l’identité et des prérogatives des heureux élus.

Bien évidemment, je me réjouis que l’ouverture soit réelle et réussie. Le Président de la République a tenu ses promesses : une équipe resserrée avec 15 ministres, la parité est respectée avec 8 hommes et 7 femmes, et l’ouverture au centre et à la gauche a été importante.

Ce gouvernement est également volontariste dans bon nombre de domaines ( économie et emploi, budget et  comptes publics, enseignement supérieur et recherche, …).

De quoi me réjouir donc, mais aussi de quoi me décevoir dans le même temps. En effet, des hommes que j’apprécie et qui n’ont jamais manqué de me soutenir dans mon action politique à Brest ne font pas partie des heureux élus : Patrick Devedjian et Pierre Lellouche qui se sont déplacés  ici à la pointe du Finistère et Jean François qui m’a reçu à plusieurs reprises dans les ministères qu’il a occupé, ne sont pas ministres. Et pourtant leur fidélité à Nicolas Sarkozy n’a jamais failli et leur talent dans leurs domaines de compétences respectifs sont unanimement reconnus.

La fidélité est pourtant l’une des principales qualités en politique. Fidélité aux hommes et  fidélité aux convictions sont les principaux moteurs de tout engagement politique. Et la fidélité n'est pas forcément le contraire de la compétence et de l'efficacité. Voilà ce que je crois.

Un Conseil national plein d'émotions.

Lundi 14 mai.

Il est 23 h. et je viens tout juste de rentrer chez moi. Après avoir passé toute la journée à Paris. Heureux de rentrer, mais aussi heureux d'avoir participé à une belle réunion cet après-midi à l'hôtel Méridien se trouvant près de la gare Montparnasse.

Membre élu du Conseil National de l’UMP au titre de ma fonction de responsable de la 3^ème circonscription du Finistère, je me suis donc rendu dans la capitale aujourd’hui. Une réunion importante puisque Nicolas Sarkozy, Président de la République élu mais pas encore installé, est venu nous dire qu’il allait abandonner ses fonctions de Président de l’UMP, son rôle de chef de l’Etat lui imposant tout à fait naturellement d’être désormais le Président de tous les Français.

Beaucoup de tristesse et des émotions très fortes. Voilà ce que nous avons tous ressenti et vécu ce lundi après-midi.  Cette réunion a été l’occasion pour moi de retrouver quelques amis, connus ou pas, ministres en passe de quitter leurs fonctions ou élus prêts à accepter d'entrer au gouvernement. L’occasion aussi de mesurer à quel point la politique est souvent faite d’ingratitudes.

En effet, l’incontournable ouverture sur le centre et la gauche pour réussir la mise en oeuvre rapide du projet présidentiel, laissera quelques fidèles sur le bord de la route menant aux portefeuilles ministériels. En politique,  la fidélité ne doit-elle pas être récompensée avant toute autre considération ? Je le pense. J’en suis même convaincu, car elle est la base indispensable pour que l’efficacité et les compétences puissent s’exprimer.

Les « sarkozystes », fidèles des périodes difficiles, ne sont-ils pas aussi efficaces et compétents que les ralliés de la 25^ème heure ? Pour en connaître quelques-uns, que ce soit localement ou sur un plan national, je suis certain que oui.

Une nuit de cauchemars et de traumatismes.

Jeudi 10 mai.

Tout d’abord, je souhaite m’excuser auprès de vous tous. En effet, depuis dimanche, il m’a été impossible de vous livrer mes impressions sur les résultats du 2^ème tour de l’élection présidentielle.

La raison de mon silence est simple : durant la nuit de dimanche à lundi, ma permanence a  été saccagée. A de très nombreuses reprises, des groupuscules composés de casseurs appartenant à l’extrême gauche et au mouvement anarchiste, sont venus mettre à sac mon local d’élu municipal.

Mais le pire s’est produit en fin de nuit. Aux environs de 5h.30, les voyous rescapés des affrontements avec les forces de police, ont mis le feu à ma permanence. Heureusement, des passants ont aussitôt alerté les pompiers, et par leurs cris, ont permis aux résidants de l’immeuble d’évacuer immédiatement leur appartement.

Vous vous en doutez, le local a été totalement détruit. Et tout le matériel qui s’y trouvait aussi. Rien n’a résisté à ces saccages. Pas même l’ordinateur qui me permet depuis des mois, de communiquer avec vous par le biais de ce blog.

Sans locaux et sans matériel pour l’instant, je vais essayer de vous retrouver aussi souvent que possible. Dès le début de la semaine prochaine, je devrais avoir pris possession de locaux provisoires. En attendant de retrouver mes locaux habituels, ceux qui me permettent,  depuis 6 ans, d'être à la disposition de la population.

A très bientôt.

Rèussir les élections législatives

Dimanche 6 mai.

Sur la base d’un taux de participation exceptionnel, notre candidat a remporté une belle victoire au plan national. Malheureusement pour nous, Brest n’est pas dans la tendance nationale.

Nicolas Sarkozy a su créer pour gagner, une véritable dynamique de rassemblement. C’est en suivant son exemple que nos candidats aux élections législatives pourront donner au président de la République élu, l’indispensable majorité parlementaire dont il aura besoin pour mettre en œuvre le projet de société voulu par les Français.

Quelle belle victoire.

Dimanche 6 mai.

18h.30, en mairie centrale. Grâce au vote électronique, les premiers résultats de Brest nous sont communiqués. Bureau après bureau, c’est très rapidement que je me rends à l’évidence : les scores locaux ne seront pas à la hauteur de nos espérances. Je sais déjà qu’ils sont de loin très inférieurs aux scores nationaux.

Mais je sais aussi, avec les informations « off » qui circulent rapidement, que la victoire sera belle.

A 20h., sur les écrans de télévision, tout le monde voit se dessiner le visage du futur président de la République. Nicolas Sarkozy est élu. Après avoir communiqué mes analyses et réactions aux journalistes, nous partons fêter dans une salle municipale la victoire de notre candidat. Une belle victoire.

Nicolas Sarkozy, un 1er mai à la pointe du Finistère.

Mercredi 2 mai.

Il est venu. Ici, chez nous, dans la 3^ème circonscription du Finistère. Un déplacement préparé dans la plus grande discrétion en fin de semaine dernière. Et dont le programme a été confirmé tout juste quelques heures avant son arrivée hier matin à l’aéroport de Brest. Mais des imprévus comme ceux que nous avons vécu durant ces dernières heures, je suis prêt à en vivre tous les jours.

Ce 1^er mai a été une belle journée. J’ai ressenti beaucoup de joie et de fierté d’avoir pu recevoir et accompagner  dans son périple finistérien, celui que je soutiens depuis des années. Y compris pendant les années difficiles où nous n'étions que quelques rares courageux à le faire. Comme me l’a amicalement rappelé, hier matin, Allain Le Roux, adjoint UMP au Maire de Quimper, soulignant que contrairement à beaucoup de nos "amis", je ne suis pas un sarkoziste de la 25ème heure. L'action politique, c'est à mes yeux la constance dans ses convictions, et pas une affaire d'opportunismes électoraux.

La journée d’hier a commencé par une rencontre privée à laquelle nous a convié Nicolas Sarkozy, aussitôt après son arrivée, dans le salon d’honneur de l’aéroport. Un moment privilégié vécu avec beaucoup d’émotions.

Direction ensuite pour le CROSS Corsen, centre de surveillance de la navigation et coordination des recherches et des sauvetages, installé sur la commune de Plouarzel. L’occasion pour Nicolas Sarkozy d’évoquer la valeur travail. Avant de quitter les lieux, le candidat à la présidence de la République est venu se recueillir devant le monument érigé à la mémoire des marins disparus en mer.

Deuxième étape : le Centre pour personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer, établissement unique en   France qui fait la fierté légitime de la commune de Bourg-Blanc et de son maire Gilles Falc’hun. Une structure modèle que nous avons visitée et pour lequel notre candidat, accompagné de l’ancien Ministre de la Santé Xavier Bertrand, a manifesté un grand intérêt. Pour preuve, il a pris l’engagement s’il est élu Président, d’augmenter très sensiblement le budget consacré à la  recherche.

Une matinée exceptionnelle qui a montré à Nicolas Sarkozy les nombreux atouts et les grandes réussites de  notre région.