Fortuné PELLICANO blog Brest

PORTRAIT

Né le 9 août 1955 à San Procopio, village de Calabre dans le sud de l'Italie, et aîné d’une famille de 5 garçons, Fortuné PELLICANO a passé toute son enfance et son adolescence à St Laurent du Var, près de Nice.

    

En octobre 1972, il s’engage pour une durée de 3 ans dans la Marine Nationale. Après avoir obtenu son brevet de Radiotélégraphiste au centre de Saint-Mandrier (Var), il est affecté en 1973 à Brest, sur l’escorteur d’escadre Casabianca.

    

Après cette période de 3 ans, il décide de s'installer définitivement à Brest et y fonde sa famille. Il est père de 3 enfants : 1 garçon né en 1982 et des jumeaux ( garçon et fille ) nés en 1988.

    

Sur proposition de Monsieur Jean François COPE, Ministre Délégué à l’Intérieur et Porte-Parole du Gouvernement, Fortuné PELLICANO est nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite par décret de Monsieur le Président de la République, publié au Journal Officiel du 16 novembre 2004.

 

Parcours professionnel

Fortuné PELLICANO est dirigeant d’une société qu’il a fondée en février 2000 et, qui après avoir assuré pendant 3 ans le contrôle qualité d'une chaine d'hôtels, est désormais spécialisée dans la distribution de boissons chaudes et froides (fontaines d’eau, boissons chaudes et froides en cartouches)

De 1997 à 1999, il a été Chargé d’Etudes et de communication dans le groupe de presse Ouest France, spécialisé dans la publicité radio et les nouveaux médias.

Fondateur en 1981 de Radio PARADIS, il est actionnaire majoritaire et Directeur Général pendant 16 ans de ce réseau de radios implanté avec 4 sites dans le Finistère. Il est noter que sur 2 années consécutives, en 1985 et 1986, Radio PARADIS a réalisé le meilleur taux d’écoute de France, toutes radios confondues ( sondages Mediamétrie sur l’ensemble des radios émettant en France : nationales, locales, publiques et privées ).

Parallèlement à ses fonctions au sein de Radio PARADIS, classée 1^ère radio du Finistère de 1981 à 1995, il a également été le Directeur Général de NRJ BREST et EUROPE 2 BREST de 91 à 97.

    

Mandats et fonctions en cours

- Fortuné PELLICANO est élu depuis 1995, Conseiller municipal de Brest et Conseiller Communautaire de la Communauté Urbaine de Brest. Il est aujourd’hui Président du groupe des élus d’opposition UMP de Brest et de la Communauté Urbaine.

- Depuis avril 2006, élu par les adhérents chef de file UMP pour la 3ème circonscription du Finistère ( Brest-Rural ).

- Candidat de l'opposition municipale et communautaire de Brest aux élections législatives sur Brest-Rural en 2002 et aux élections cantonales sur Brest-Recouvrance en 1998 et 2004.

- Représentant l'opposition muncipale et communautaire de Brest dans divers organismes : il est membre élu du Conseil d’Administration de Brest Métropole Habitat (office HLM de Brest et de sa région), membre du CA de la Carène (Salle des Musiques Actuelles), membre du CA de BREST 2008.

- Administrateur depuis 1998 de la caisse locale du Crédit Agricole de Brest Iroise, caisse dont il est l’un des administrateurs-fondateurs.

    

Mandats et fonctions exercés par le passé

- Administrateur de la SOPAB de 1996 à 2001, Société d'Economie Mixte assurant la gérance, entre autres, des équipements public suivant : Quartz,  Océanopolis, Parc de Penfeld, Port de Plaisance, Patinoire, Stationnement, etc …

- Elu du Conseil des Prud’hommes de Brest durant 2 mandats consécutifs, de 1988 à 1998. Président de la section Activités Diverses de ce Conseil durant les 5 années du 2^ème mandat.

- Elu à la CCI de Brest de 1991 à 1997: 3 ans Délégué consulaire et 3 ans Membre Associé.

- Secrétaire Général de l’Office de Tourisme de Brest et sa Région de 1983 à 1989.

- Vice-Président de l’Office des Jumelages de Brest de 1984 à 1989.

- Administrateur au Comité Directeur du Stade Brestois ( club de football pro ) de 1991 à 2000.

- Fondateur en 1988 du Syndicat National Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes ( SIRTI ) et Vice-Président national de cette structure jusqu’en 1995.

- Fondateur en 1992 du GIE de radios « les Indépendants », regroupant les plus grandes radios privées de France et toujours 1^er réseau national à ce jour.

- Actionnaire Fondateur en 1986, puis Administrateur jusqu’en 1992, de la SERCAB ( société pour l’étude et l’implantation de l’actuel réseau de télévision par câble à Brest ).

BREST 2008, attention aux difficultés !

Mercredi 23 août 2006

Représentant l’opposition municipale et communautaire au sein de l’association BREST 2008, je suis bien évidemment interpellé par le déficit enregistré par DOUARNENEZ 2006. Ce résultat négatif sur le plan financier doit ramener les organisateurs de BREST 2008 à la dure réalité des chiffres. Mais cette réalité là, après les déficits successifs des fêtes maritimes de 2000 et 2004, n’a pas l’air d’inquiéter outre mesure le Maire de BREST.

Et pourtant il faut se rendre à l’évidence : le risque d’un échec est réel pour BREST 2008. Notre manifestation n’est pas à l’abri de mauvaises surprises financières. Alors ne vaut-il mieux anticiper en imaginant d’ores et déjà des mesures de précaution dans l’organisation d’une fête dont nous souhaitons tous le succès plutôt que de faire l’autruche en plongeant la tête dans le sable pour ne rien voir et ne rien entendre comme semble vouloir le faire François CUILLANDRE ?

Car seul un succès de BREST 2008, tant populaire que financier, pourra nous permettre d’organiser pendant longtemps encore une fête mettant en valeur sa vocation maritime et apportant à notre agglomération un rayonnement international.

Pour atteindre cet objectif, il ne faut écarter aucune solution et surtout pas feindre d’ignorer que le coût des entrées est un obstacle pour grand nombre de Brestois. Rouen ayant décidé d’être en concurrence avec notre manifestation, nous devons proposer une fête qui attirera de très nombreux touristes tout en permettant aux résidants de BMO de s’approprier à nouveau une fête qui est avant tout la leur. Pour cela, il faut faciliter l’accès à tous ceux qui, au travers des impôts locaux versés sur la Communauté Urbaine, ont financé près de 28 % du budget de l’édition 2004 avec une contribution de 2,6 ME. Il faut signaler que montant de participation de la Ville et de BMO ne tient pas compte des prestations de services diverses évaluées à 1,2 ME. Et que la Région et le Conseil Général mettent eux aussi la main portefeuille !

Dans le même temps, il est également bon de rappeler que les dernières fêtes maritimes de Rouen, avec un budget d’environ 8,2 ME, sont financées à hauteur de 2,7 ME par les subventions publiques. Avec ces quelques chiffres, ne faut-il pas se demander publiquement pourquoi les fêtes maritimes avec accès gratuit à Rouen génèrent des bénéfices alors que celles organisées à BREST avec des entrées payantes produisent des déficits ?

Que François CUILLANDRE fasse la sourde oreille aux propositions que j’avance depuis 2004 est une chose. Qu’il s’obstine à ne pas tenir de la réalité rappelée avec le déficit de DOUARNENEZ 2006 en est une autre que nous avons du mal à accepter. Il est temps de penser à élargir le cercle des investisseurs privés qui, aux côtés des partenaires historiques, sont prêts à s’engager en nombre si la participation financière qu’on leur demande est plus abordable. Et si la gratuité de l’accès à BREST 2008 est rejetée obstinément par le Maire de BREST, je suis convaincu que l’apport de partenaires supplémentaires contribuera à proposer aux Brestois des conditions d’accès plus favorables. Et pourquoi ne pas imaginer un tarif préférentiel aux résidants de l’agglomération comme ont pu en profiter les locataires de l’OPAC ou d’autres Brestois.

Difficultés financières de LA CARENE

Lundi 9 octobre 2006

L’ensemble de mes collègues élus de l’opposition municipale et communautaire m’ayant choisi pour les représenter au sein du Conseil d’Administration de la Salle des Musiques Actuelles, je souhaitais aborder lors de la prochaine réunion du CA les difficultés financières que connaît déjà l’équipement.

Malheureusement, je ne pourrai pas le faire à cette occasion puisque cette réunion, initialement prévue vendredi prochain, vient d’être annulée sans explications et reportée. Et aussi bizarrement que cela puisse paraître, cette annulation intervient aussitôt après les dérapages médiatiques du directeur de la SMAC… Je maintiens que l’intervention de celui-ci est totalement déplacée et que la dramatisation recherchée n’était peut-être pas utile. Je suis convaincu que des réponses appropriées auraient pu être rapidement apportées par les administrateurs lors de la discussion du budget 2007, sachant que celui-ci n’a pas encore été présenté par M. Bacchetta au Conseil d’Administration !.

La maladresse du directeur de La Carène dans ses  prises de positions publiques montre au moins que les difficultés de gestion de l’équipement en question ne vont pas manquer alors même que le bâtiment n’est pas encore terminé.

Car, au-delà du problème posé par la DRAC qui pourrait quand même accorder près de la moitié de la subvention demandée, ce qui a été dit par le Directeur est clair : Le Conseil Régional et le Conseil Général ne respecteront leur engagement. Tout le monde a donc bien compris que les amis du Maire de Brest - Président de la Carène, MM. LE DRIAN et MAILLE, ne mettront pas la main au portefeuille alors qu’ils en avaient pris l’engagement ! Que penser de ce désengagement soudain et inexplicable ?.

Mais, n’en déplaise à ceux qui considèrent que ce « trou financier » risque de compromettre l’ouverture prévue en mars prochain, une gestion plus en rapport avec les moyens financiers dont dispose notre collectivité peut permettre à cet équipement d’être prêt à la date prévue et à jouer son rôle dans le paysage culturel brestois.

En attendant que les subventions demandées soient réellement accordées, et d’inscrire de manière certaine ces produits dans le budget, le Conseil d’Administration a toute compétence pour revoir à la baisse certaines dépenses plutôt que de s’obstiner à espérer des recettes hypothétiques. C’est à ce prix-là que, malgré toutes les mises en garde que j’ai pu faire avant la construction sur l’opportunité de cette SMAC, nous pourrons assumer notre responsabilité politique dans la gestion de cet équipement qui fait bel et bien partie maintenant du patrimoine appartenant à notre collectivité.

Création d'une filière de démantèlement de navires

Conseil de Communauté Urbaine du 27 octobre 2006

Monsieur le Président, chers collègues,

Depuis l’intervention du Président de la République du 15 février dernier, annonçant le rapatriement de la coque du Clemenceau à Brest, j’ai indiqué clairement et avec beaucoup d’enthousiasme que ce retour était une réelle opportunité que notre ville devait saisir.

Je l’ai dit et répété en de nombreuses occasions : il ne faut pas laisser passer l’occasion de créer dans notre port, une filière de déconstruction de navires en fin de vie.

J’ai également martelé à plusieurs reprises qu’il nous faudrait plus que quelques timides déclarations de circonstance pour imposer notre candidature face à celles qui se déclarent ou ne manqueront pas de le faire à l’avenir, que ce soit en France avec par exemple Le Havre, Dunkerque ou Saint-Nazaire, ou même et cela est autrement plus pénalisant pour nous dans un autre port européen !

Notre sentiment, celui de votre opposition comme celui d’une partie de votre majorité communautaire et celui de très nombreux Brestois, c’est qu’il nous faut porter ce dossier tous ensemble au plus haut niveau. Et vite ! Car, pendant que nous perdons du temps à nous interroger sur des considérations mineures au regard de l’importance du dossier pour notre bassin d’emploi, d’autres candidatures plus volontaires peuvent être retenues à notre place. Car nous le savons aujourd’hui, aucun navire militaire français désarmé ne pourra être démantelé hors des frontières de l’Europe, j’ai bien dit de l’Europe, et pas de la France !

Notre ville possède les compétences humaines et les capacités industrielles pour pouvoir s’affirmer comme le candidat le plus sérieux à la mise en oeuvre de cette filière. J’ai insisté pour dire qu’il ne fallait donc plus tergiverser et manifester clairement et officiellement notre volonté. Il est du devoir de Brest Métropole Océane de fédérer toutes les parties prenantes à ce dossier et de prendre les choses en mains afin de permettre à toutes les acteurs de se retrouver pour porter collectivement le dossier, qu’ils soient élus politiques de toutes tendances, représentants de chambres consulaires, organisations professionnelles, entreprises candidates potentielles à ce travail de déconstruction,…

Tout cela, nous l’avons dit publiquement et à plusieurs reprises. Voilà pourquoi, si aujourd’hui nous ne pouvons que nous féliciter du vœu présenté, nous sommes un peu sur notre faim. Nous aurions aimé que cela se fasse beaucoup plus tôt pour avoir d’ores et déjà aujourd’hui une avance sur nos autres concurrents qui n’ont pas manqué de se manifester.

Oui, il est indispensable que notre Communauté Urbaine s’affirme comme le porte voix d’une population qui souhaite que les compétences de ses entreprises dans le domaine de la construction et de la réparation navale soient reconnues par l’Etat français et ses partenaires européens dans le démantèlement des navires en fin de vie.

Mais contrairement à ce que vous sous-entendez dans votre vœu, le gouvernement a été très clair sur ce sujet. Lors de la réunion de la Commission Locale d’Information et de Concertation du 12 mai dernier à la Sous-Préfecture de Brest, à laquelle nous avons assisté vous et moi, notre Ministre de la Défense a indiqué, je la cite » qu’elle était décidée a créer cette filière de démantèlement de navires en fin de vie, puisque la nécessité de celle-ci est clairement apparue aux yeux de tous ». La volonté du gouvernement est réelle et ce n’est pas en feignant de l’ignorer que nous réussirons à convaincre l’Etat des capacités de Brest.