Jeudi 22 février 2007.
Voilà à peine un an, relayant une volonté du Président de la République, le Ministre de la Défense annonçait le rapatriement à Brest de l’ex-Clemenceau. A cette occasion, au nom de l’opposition, j’ai immédiatement et clairement indiqué que ce retour était une réelle opportunité pour notre bassin d’emploi avec la mise en œuvre d’une filière de déconstruction de navires en fin de vie ( cf : mon communiqué de presse du 16 février 2006 ).
Convaincu dès le départ que Brest dispose de tous les atouts pour accueillir cette structure de démolition, je reste persuadé que notre ville possède les compétences humaines et les capacités industrielles pour pouvoir s’affirmer comme le candidat le plus sérieux à la mise en œuvre de cette filière.
Malgré le résultat négatif de la procédure d’appel d’offres pour le groupement Brest Force Plus, la non- sélection du collectif d’entreprises locales parmi les 5 sociétés autorisées à présenter un dossier complet, ne signifie pas la fin de nos espoirs.
En effet, rien, ni personne ne peut dire que l’entreprise qui sera retenue au final ne fasse pas appel aux compétences locales et ne choisisse pas Brest pour assurer le démantèlement de l’ex-Clem.
Il n’est pas trop tard pour montrer à tous ceux qui ont un pouvoir de décision dans l’aboutissement de ce dossier, y compris ceux appelés à intervenir financièrement de manière directe ou indirecte, que la volonté locale est forte de voir se créer une filière de déconstruction à la pointe du Finistère. Et même si cela doit se faire sous la forme de partenariats entre les compétences brestoises et l’entreprise extérieure qui sera retenue.
C’est pourquoi, comme nous le faisons depuis des mois, tous les acteurs (collectivités locales, CCI et organismes consulaires, entreprises, syndicats, associations, …) doivent continuer à manifester un soutien clair et massif à la création d’un pôle brestois de démantèlement de navires. Les structures et le savoir-faire existent ici, la volonté aussi.
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