Lundi 14 mai.
Il est 23 h. et je viens tout juste de rentrer chez moi. Après avoir passé toute la journée à Paris. Heureux de rentrer, mais aussi heureux d'avoir participé à une belle réunion cet après-midi à l'hôtel Méridien se trouvant près de la gare Montparnasse.
Membre élu du Conseil National de l’UMP au titre de ma fonction de responsable de la 3ème circonscription du Finistère, je me suis donc rendu dans la capitale aujourd’hui. Une réunion importante puisque Nicolas Sarkozy, Président de la République élu mais pas encore installé, est venu nous dire qu’il allait abandonner ses fonctions de Président de l’UMP, son rôle de chef de l’Etat lui imposant tout à fait naturellement d’être désormais le Président de tous les Français.
Beaucoup de tristesse et des émotions très fortes. Voilà ce que nous avons tous ressenti et vécu ce lundi après-midi. Cette réunion a été l’occasion pour moi de retrouver quelques amis, connus ou pas, ministres en passe de quitter leurs fonctions ou élus prêts à accepter d'entrer au gouvernement. L’occasion aussi de mesurer à quel point la politique est souvent faite d’ingratitudes.
En effet, l’incontournable ouverture sur le centre et la gauche pour réussir la mise en oeuvre rapide du projet présidentiel, laissera quelques fidèles sur le bord de la route menant aux portefeuilles ministériels. En politique, la fidélité ne doit-elle pas être récompensée avant toute autre considération ? Je le pense. J’en suis même convaincu, car elle est la base indispensable pour que l’efficacité et les compétences puissent s’exprimer.
Les « sarkozystes », fidèles des périodes difficiles, ne sont-ils pas aussi efficaces et compétents que les ralliés de la 25ème heure ? Pour en connaître quelques-uns, que ce soit localement ou sur un plan national, je suis certain que oui.
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