Samedi 14 avril.
Mercredi dernier, Alger a connu des attentats meurtriers. Ils ont causé la mort de 33 personnes et fait plus de 200 blessés, montrant qu’aucun pays et aucun régime ne sont à l’abri du terrorisme. Mais pourquoi parler de cela ici, alors qu’habituellement, mes interventions sur ce blog concernent plutôt l’actualité politique en général et la politique locale en particulier ?
Tout simplement, parce qu’il y a un an, en avril 2006, j’ai passé quelques jours à Alger. C’était lors du déplacement de la délégation brestoise dans la capitale algérienne, à l’occasion de l’escale du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, bâtiment école de la Marine Nationale. Ce déplacement s’était soldé de manière positive pour les entreprises et les représentants de la communauté universitaire et scientifique brestoise. Sans oublier que sur un plan politique, les rencontres entre la délégation dont je faisais partie et conduite par le Maire de Brest, ont été de véritables occasions de faire valoir les atouts de notre Communauté Urbaine et du Finistère.
Nous avons été accueilli par des gens soucieux de réussir de belles choses avec notre tissu économique. Et je pense aujourd’hui à tous ces gens que nous avons rencontrés, autorités locales, officiels ou pas, et qui ont peut-être été touchés directement ou indirectement par cette folie meurtrière.
Il y a aussi une autre réalité qui ne manque pas de se rappeler à nous : les dégâts collatéraux dans le domaine économique. En effet, ces attentats risquent d'être préjudiciables aux politiques d’ouverture économique destinées aux investisseurs étrangers. Ces derniers, désireux de s’implanter dans ce pays où tant de choses sont à faire, y regarderont à deux fois avant de s'engager en Agérie. Un pays où règne une insécurité certaine peut connaître des difficultés lorsqu’il s’agit pour lui d’attirer les capitaux et les hommes dont il a besoin pour assurer son développement.
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