Fortuné PELLICANO blog Brest

Avec Nicolas Sarkozy,tout devient possible.

Ca y est ! Avec l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, la campagne prend enfin une toute autre dimension. Tant mieux pour le débat, tant mieux pour la France. Car désormais, certains candidats ne peuvent plus se contenter de l’apparence. C’est un vrai débat qu’attendent les Français. Et avec le lancement officiel de la campagne de Nicolas Sarkozy, nous allons enfin pouvoir comparer les propositions de celles et ceux qui aspirent à diriger notre pays pendant les 5 prochaines années.

Revenons quelques instants à ce dimanche 14 janvier. Cette date restera un grand moment pour tous ceux qui, comme moi, attendaient avec impatience l’entrée en campagne du Président de l’UMP. Un grand moment d’émotion et de partage. Un moment magique comme on n’en vit que trop rarement dans la vie politique.

L’élection du Président de la République, de notre République, est le rendez-vous électoral majeur de la vie politique française. Et Nicolas Sarkozy l’a bien compris en prononçant ce dimanche un discours d’une grande intensité, d’une grande force. Des propos qui ne s’adressaient pas à tel ou tel camp, mais à tous les Français. Une intervention qui montre que notre candidat est bien l’homme qu’il faut à la France.

Mais pour que la campagne de celui que nous soutenons soit réussie, il nous faut la relayer localement. C’est à cela que nous devons nous atteler dès maintenant. A nous de convaincre, à nous d’engager le débat dans nos communes, dans nos quartiers, dans nos rues et nos immeubles. Pour le faire plus efficacement, un comité de soutien a été lancé à Brest lundi 15 janvier avec l’ANANS (Association Nationale des Amis de Nicolas Sarkozy). Ayant moi-même participé activement à la création de ce comité, je vous invite donc à rejoindre toutes celles et tous ceux qui vont œuvrer à promouvoir le programme et la candidature de Nicolas Sarkozy.

Retroussons-nous les manches sans plus attendre et faisons gagner la France.

Tous ensemble pour 2007...et 2008

Samedi 6 janvier, plus de 100 amis ont répondu à mon invitation et partagé la traditionnelle galette des rois. J'ai souhaité vous proposer ici quelques extraits de mon intervention rappelant le sens que je compte donner à mon action politique pour les mois à venir.

    

 ... Je souhaite sans plus attendre vous adresser mes meilleurs vœux de santé, de bonheur et de prospérité, pour vous et tous ceux qui vous sont chers.

    Que cette année 2007 vous apporte toutes les satisfactions, dans tous les domaines, personnel, familial, professionnel, et n’ayons pas peur de le dire, satisfactions également sur le plan politique. J’aborderai ce thème dans le détail d’ici quelques instants.

    

Sachez-le, se retrouver là, aujourd’hui, tous ensemble, me procure beaucoup d’émotions, du plaisir, de la joie. Et c’est comme ça depuis 11 ans, depuis que j’ai l’honneur de siéger comme Conseiller municipal et communautaire de Brest, un rôle d’élu local que j’aime passionnément et qui me permet de vous représenter avec beaucoup de fierté.

Je viens de mettre en évidence votre participation massive à la réunion de cet après-midi. Je l’ai fait parce que je souhaite vous signaler que chaque année, vous êtes de plus en plus nombreux à répondre présents. Et lorsque je dis « nombreux », ce n’est pas un vain mot. En effet, votre participation en période de vacances scolaires est une belle satisfaction. A ce propos, j’ai reçu une bonne cinquantaine de messages d’excuses de personnes désolées de ne pas pouvoir être des nôtres.

    

Le nombre important de présents à cette réunion amicale est, à l’évidence, une manifestation claire  de votre attachement à l’action politique que je mène depuis quelques années. Une action qui n’est possible que parce qu’elle est menée collectivement, qui n’est possible que grâce à vous mes amis, à vous qui n’hésitez pas à vous investir à mes côtés, pour certains depuis des années et pour d’autres depuis quelques mois.

Et votre investissement est motivé : vous voulez, comme moi, faire gagner nos couleurs. Vous l’avez bien compris, je souhaite que cette rencontre d’aujourd’hui soit placée sous le signe de la motivation et de la mobilisation. Une mobilisation qui devra être forte et qui ne devra pas faiblir après les élections présidentielles et législatives.

Car les enjeux sont là, mes amis. Nous devons être mobilisés jusqu’aux élections municipales. Pour obtenir les résultats que nous espérons tous, il nous faut être prêts dès aujourd’hui. C’est en se mobilisant dès maintenant que nous pourrons gagner demain.

    

Gagner bien évidemment d’abord l’élection présidentielle, gagner ensuite les élections législatives, gagner les prochaines élections cantonales, mais aussi, et ne faisons pas semblant de ne pas nous y intéresser déjà, je souhaite que nous gagnions aussi, tous ensemble, les élections municipales.

Et cela, je tiens à le dire, ne pourra se réaliser que dans le Rassemblement et dans l’Union que j’appelle de mes voeux. Le rassemblement d’abord au sein de ma propre famille politique et l’union ensuite, la plus large possible, avec nos partenaires du centre et de la droite républicaine.

    

Ceux qui seront appelés à jouer un rôle dans toutes ces élections, et quel que soit ce rôle, doivent savoir que le combat est collectif. Et pour vous connaître, je sais que vous en êtes conscients.

J’aurai l’occasion de développer dans quelques mois ma vision des élections municipales à Brest,   mais aussi dans les communes de la circonscription dont je suis le Délégué UMP. Je ne manquerai de préciser avant l’été mes intentions. Et c’est devant vous, d’abord, que j’expliquerai mes motivations, mes choix, mes espoirs. Pour que la victoire soit envisagée, je sais que rien ne sera possible sans votre soutien. Un candidat, aussi bon soit-il, même s’il peut s’enorgueillir de toutes les investitures possibles, n’est rien et ne fera rien sans le soutien de la base militante. Rien sans votre soutien !

    

Puisque nous sommes en mleine période pour le faire, permettez-moi de former un vœu : que les militants soient consultés lorsqu’il s’agira de choisir celui ou celle qui aura la lourde charge et la grande responsabilité de conduire la liste d’Union lors des prochaines élections municipales.

Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Dans les prochains mois, il y a des élections tellement importantes que nous devons d’ores et déjà être totalement concentrés sur ces futurs scrutins. Je suis persuadé que nous allons vivre la campagne de l’élection présidentielle intensément.

Pour ce qui concerne cette échéance là, vous le savez tous, ce n’est pas un mystère, je soutiens depuis des années l’action et la candidature de Nicolas SARKOZY. Je vous invite donc à le faire, vous aussi, dès le 1^er tour.

J’ai évoqué la présidentielle, abordé succinctement les municipales, il me faut bien évidemment vous parler des élections législatives… sur la circonscription de Brest Rural. Chef de file de l’UMP élu par les adhérents de cette circonscription en avril dernier, je me sens totalement concerné par la campagne qui va démarrer. Un démarrage que j’espère proche pour ne pas laisser le candidat socialiste occuper seul le terrain, comme il le fait ostensiblement avec son suppléant depuis quelques mois.

    

Je vous sais très attachés à ce que la place et les projets de Brest soient représentés et fièrement  défendus durant les prochains mois. Vous pouvez en être convaincus, je ne manquerai pas de relayer votre point de vue, à la place qui sera la mienne à l’occasion de ces élections. Car pour moi, les choses sont claires : je suis à la disposition de la famille politique dont je suis le responsable élu dans la circonscription.

Pour en terminer, et vous laisser enfin apprécier la galette des rois, j’aimerai profiter de cette rencontre amicale pour lancer officiellement mon blog : fortunepellicano.typepad.fr

Fidèle à ma conception de la politique, je souhaite utiliser internet pour consulter, échanger, proposer sur les dossiers de notre agglomération. Je le fais depuis des années sur le terrain, je le ferai également avec les moyens modernes de communication.

    

Mes amis, je vous souhaite une bonne année. En conclusion, je souhaite vous retrouver très bientôt pour mener ensemble les batailles électorales qui s’annoncent, toutes les batailles de 2007 et… de 2008. Pour les gagner ensemble, tous ensemble.

BONNE ANNEE 2007

Adresser des voeux pour la première fois par le biais d'un blog à des personnes qu'on ne connaît peut-être pas, voilà pour moi un exercice qui s'avère être assez délicat. C'est à cette petite difficulté que je suis confronté en ce début d'année. Une difficulté bien agréable tout de même car il s'agit de former des voeux pour la nouvelle année et de prendre quelques bonnes résolutions.

Alors sans tomber dans des banalités, que vais-je pouvoir vous dire, à vous toutes et à vous tous qui allez consulter ce blog et prendre connaissance de mes interventions publiques et de mes propositions d'élu local et de citoyen engagé ? Mon premier souhait, c'est bien évidemment que ces interventions, mais aussi et surtout vos commentaires, puissent faire vivre le nécessaire débat démocratique et préparer ainsi, avec vous, le Brest de demain.

Proposer, dialoguer, consulter. C'est effectivement ainsi que je conçois la démarche de tout responsable politique local qui aspire, comme je le souhaite, à faire gagner sa ville et répondre aux attentes de la population. Et tout cela, j'en suis convaincu, peut se faire désormais aussi avec internet.

A très bientôt donc sur ce blog, espace d'échange et d'expression, à vous tous qui avez à coeur de débattre et qui souhaitez confronter vos idées sur l'avenir de l'agglomération brestoise et du département du Finistère. Je puis vous assurer que vos suggestions et propositions alimenteront le moment venu les débats électoraux de ces prochains mois..

En conclusion de ce premier mot de l'année, permettez-moi d'espérer que 2007 vous apporte, ainsi quà tous ceux qui vous sont chers, santé, bonheur et prospérité.

Tiens, justement, en parlant de santé, il en faudra certainement une bonne pour assister à toutes les cérémonies de voeux et galettes de rois organisées sur le pays de Brest durant tout ce mois de janvier.

Une longue série qui débute dès ce samedi 6 janvier avec... la traditionnelle galette des rois de début d'année organisée avec mes amis et soutiens, l'occasion pour moi depuis 11 ans d'adresser mes voeux d'élu municipal et communautaire de Brest. Je reviendrai sur cette réunion amicale lors d'une prochaine intervention sur ce blog.

"Blog année" à toutes et à tous.

Recouvrance, ton O.R.U. fout le camp !

Lors du Conseil Municipal du vendredi 1^er décembre, l’Adjoint au Maire chargé de la Rive Droite a clairement demandé la construction d’une 2^ème mairie dans son secteur. Voilà un sujet sur lequel un consensus peut se dégager facilement. En effet, la Rive Droite représente environ 40 % de la superficie de Brest et près d’un brestois sur 3 y réside.

Cette suggestion doit être soutenue par l’ensemble des élus. Tout comme a été soutenue en son temps la répartition du territoire entre la Mairie annexe de Lambézellec et l’actuel quartier administré par la Mairie Annexe de l’Europe.

Mais après cette annonce surprenante, tout le monde s’attend à ce que François Cuillandre manifeste clairement son intérêt pour le bas de la Rive Droite. Cela pouvait se faire rapidement à l’occasion du Conseil de Communauté Urbaine prévu vendredi prochain.

Eh bien, l’intérêt de la Majorité municipale et communautaire pour Recouvrance ne sera malheureusement pas confirmé. Vendredi prochain, on apprendra publiquement ce qui a été dévoilé officiellement aujourd’hui en commission : la Programmation Pluriannuelle des Investissements ne prévoit toujours pas de financement pour l’ORU (Opération de Renouvellement Urbain) du quartier de Recouvrance ! En clair, alors que cette opération est prévue depuis bientôt 6 ans, rien n’est programmé avant 2010 ! Je déplore ce désengagement de la collectivité dans ce qui est un projet vital pour la Rive Droite depuis plusieurs années.

Dans ce contexte, peut-on prendre au sérieux la volonté de réaliser une 2^ème mairie sur la rive droite ? Et même si le projet se justifie, est-là une urgence et une priorité dans la hiérarchisation des projets indispensables à la relance des logements et des commerces dans le secteur ? La réponse est bien évidemment non. La priorité des priorités est bel et bien l’Opération de Renouvellement Urbain programmée depuis belle lurette et qui n’a jamais vu le jour.

    

M. Cuillandre et ses Adjoints, qui se disent si attachés à Recouvrance, ne montrent pas une réelle  volonté de réaliser la 3^ème ORU prévue à Brest, après avoir terminé l’ORU de Bellevue et entamé l’ORU de Pontanézen ? C’est une bien triste réalité : Recouvrance, ton ORU fout le camp ! Et pourtant cette opération d’urbanisation et de construction-rénovation de logements est devenue plus que nécessaire. C’est un constat que tout un chacun peut faire en traversant la Penfeld : Recouvrance est très mal en point et oublié par François Cuillandre et sa majorité.

     

La réalité est là : à l’exception de l’aménagement du jardin des Explorateurs, aucune intervention publique d’envergure n’a été faite depuis 15 ans dans ce quartier emblématique de Brest.

Heureusement que le Mac Orlan va bénéficier d’une rénovation et que l’aménagement du plateau des Capucins est programmé. Mais ces 2 opérations ne sont pas suffisantes pour répondre à l’attente de tous ceux qui vivent dans le quartier historique de Brest. L’ORU de Recouvrance doit être une priorité et la municipalité de François Cuillandre ne doit pas l’ignorer.

Débat d'Orientations Budgétaires 2007

Monsieur le Maire,

    

Le Débat d’Orientations Budgétaires qui nous est proposé lors de ce Conseil Municipal du vendredi 1^er décembre 2006 est un exercice qui ne va pas nous apprendre grand-chose de plus sur ce que sera votre action en 2007. Nous l’avons déjà évoqué l’an passé, ce Débat intervient malheureusement trop tard puisque vos choix budgétaires pour l’année prochaine sont quasiment bouclés.

Je rappelle pour celles et ceux qui n’avaient pas pu y assister, que la commission plénière du 25 octobre dernier a fait le point du projet de BP 2007 après les comités budgétaires et avant les derniers arbitrages à rendre. Et ce que nous y avons appris, avant les surprises supplémentaires que nous risquons d’avoir, pardon la formulation n’est pas celle qui convient, je préfère dire les surprises que nous aurons à connaître lors de la prochaine commission plénière prévue jeudi prochain, n’est pas de nature à nous satisfaire totalement.

Car c’est exactement la même situation que nous avons vécue l’an passé. Rappelez-vous, et si certains n’ont pas de mémoire, je les invite à relire les comptes-rendus de séances. Les craintes que nous avions exprimées lors du DOB de décembre 2005 se sont révélées exactes lorsqu’il nous a fallu voter les budgets primitifs 2006 de la Ville et de la CUB.

En clair et en tenant compte des 2 budgets municipaux et communautaires, les impôts cumulés ville-BMO ont augmenté pour les Brestois alors qu’en contrepartie les investissements ont été réduits au strict minimum et que pendant la même période les dépenses de fonctionnement n’ont pas été maîtrisées !

Mais pour évoquer la situation, je sais que vous allez gentiment me rappeler que nous sommes ici à la Ville et que nous n’avons à aborder les affaires de BMO, cela devant se faire lors du prochain Conseil de Communauté. Et votre éternel refrain est déjà connu : « difficile de faire mieux avec des concours financiers de l’Etat inférieurs à l’inflation, mais dormez tranquilles, on s’occupe de tout et les objectifs seront quand même atteints ».

Mais vous le savez sans vouloir l’admettre, depuis les transferts de compétences et les regroupements de services, les budgets et les choix politiques de la Ville et de la CUB sont liés.

Alors, revenons à ce qui est l’essentiel et essayons de donner aujourd’hui aux Brestois les réponses aux questions qu’ils se posent sur vos choix et orientations pour 2007.

En résumé, quels objectifs comptez-vous et allez-vous atteindre avec les orientations budgétaires définies par votre Adjoint aux Finances :

Allez-vous stabiliser la pression fiscale sur le contribuable brestois ? Je réponds NON.

Allez-vous maîtriser les dépenses de fonctionnement ? Je réponds NON.

Allez-vous engager une politique volontariste d’investissements autres que ceux dont ne veulent pas les Brestois ? Je réponds NON.

Mais rassurez-vous, j’ai bien trouvé une question à laquelle je peux répondre oui : allez-vous continuer à rendre l’Etat responsable de votre incapacité à faire face à vos obligations ? Bien évidemment que OUI.

Arrêtez de rendre l’Etat responsable de vos difficultés car la triste réalité de vos mauvais choix pour notre agglomération est rappelée par les chiffres. Cette réalité que vous avez du mal à admettre, c’est que vous n’arrivez pratiquement jamais à atteindre vos objectifs. Tout simplement parce que vous ne vous donnez pas les moyens de vos ambitions.

Vos choix politiques ne sont pas bons et il y a des évidences qui ne trompent pas : les Brestois subissent une pression fiscale inacceptable, et ne bénéficient pas des services et des investissements souhaitables qu’ils sont en droit d’attendre. Et même les investissements que vous leur promettez ne se réalisent jamais dans les délais.

Pour appuyer mon propos, les exemples sont nombreux et parmi ceux-ci la Médiathèque. Elle fait partie de vos projets principaux depuis le début de votre mandat. Et bien qu’apprenons-nous en parcourant la PPI détaillée dans les documents fournis ? Que ce projet est une nouvelle fois remis à plus tard ! Pour preuve, arrêtons-nous un instant sur la ligne de programme N° 1354 intitulée « Construction d’une médiathèque centrale » : une dépense de 1150 000 Euros est inscrite seulement en 2009 alors que l’an passé, avec les mêmes documents une dépense de 980.000 Euros était prévue en 2008 ! Je sais, vous le répétez suffisamment, la PPI n’est pas un document définitif et seulement informatif.

Ce n’est pas avec des exemples comme celui-là que vous arriverez à nous convaincre que c’est l’Etat qui ne tient pas ses promesses et ne fait pas son boulot.

Pour mémoire, je voudrais rappeler à ceux qui ne s’en seraient pas encore aperçus que l’Etat a reconduit le contrat de croissance et de solidarité. Nous ne pouvons que nous en féliciter.  Les engagements de l’Etat sont tenus et ce renouvellement intervient alors même que, dans le même temps et pour la première fois, le gouvernement propose un budget en réalisant le « carré magique » : baisse de la dépense publique, baisse du déficit, baisse des impôts et baisse de la dette ! Malgré vos allégations, l’Etat n’a pas laissé tomber les collectivités locales.

Pour preuve, la DGF augmentera en 2007 de 2,50 % alors que dans le même temps les dépenses de l’Etat diminuent en volume de 1 point, tout en finançant les priorités en terme d’emploi et en respectant les lois de programmation, qu’elles soient de défense, de sécurité ou de Justice. C’est la preuve qu’avec des choix politiques volontaristes, on peut obtenir des résultats positifs pour l’usager mais aussi contribuable.

Dans vos propres documents, on peut aisément constater que la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale affiche une progression de 5 %, progression garantie jusqu’en 2009.

La dotation nationale de péréquation quant à elle, est en augmentation supérieure à l’inflation envisageable. Lorsqu’on prend comme base de travail un taux d’inflation prévisible qui se situerait en dessous de 2% en 2007, je considère que ces progressions là sont quand même des bonnes nouvelles.

Sans compter que les bons résultats d’une politique volontariste du gouvernement permettent de bénéficier de taux d’intérêt très bas. Pour preuve, les taux fixes qui représentent aujourd’hui 47% des taux adossés aux emprunts contractés par notre collectivité, se retrouvent à un niveau de 3,9 % alors qu’en fin 2005, ils étaient de 5,08 %.  Et cela, que vous le vouliez ou non, a une incidence positive sur votre budget puisque la baisse des intérêts dus améliore l’Epargne de Gestion et par incidence l’Epargne Nette.

Alors reprenez-vous et faites votre boulot au lieu de rejeter sur l’Etat tous vos problèmes. Les solutions existent en partie, mais vous n’avez aucune volonté de contenir les frais de fonctionnement alors même que vous vous êtes fixé cette priorité depuis de nombreuses années. C’est en maîtrisant un peu mieux les dépenses de notre collectivité que vous pourrez dégager des marges suffisantes pour faire appel le moins possible à l’impôt.

Alors, cessez de vous poser en éternelles victimes de l’Etat et ayez plutôt le courage de prendre des mesures de bonne gestion. Vous pouvez prendre des mesures courageuses qui satisferont le contribuable imposé à Brest tout en répondant aux attentes de l’usager brestois.

PORTRAIT

Né le 9 août 1955 à San Procopio, village de Calabre dans le sud de l'Italie, et aîné d’une famille de 5 garçons, Fortuné PELLICANO a passé toute son enfance et son adolescence à St Laurent du Var, près de Nice.

    

En octobre 1972, il s’engage pour une durée de 3 ans dans la Marine Nationale. Après avoir obtenu son brevet de Radiotélégraphiste au centre de Saint-Mandrier (Var), il est affecté en 1973 à Brest, sur l’escorteur d’escadre Casabianca.

    

Après cette période de 3 ans, il décide de s'installer définitivement à Brest et y fonde sa famille. Il est père de 3 enfants : 1 garçon né en 1982 et des jumeaux ( garçon et fille ) nés en 1988.

    

Sur proposition de Monsieur Jean François COPE, Ministre Délégué à l’Intérieur et Porte-Parole du Gouvernement, Fortuné PELLICANO est nommé Chevalier de l’Ordre National du Mérite par décret de Monsieur le Président de la République, publié au Journal Officiel du 16 novembre 2004.

 

Parcours professionnel

Fortuné PELLICANO est dirigeant d’une société qu’il a fondée en février 2000 et, qui après avoir assuré pendant 3 ans le contrôle qualité d'une chaine d'hôtels, est désormais spécialisée dans la distribution de boissons chaudes et froides (fontaines d’eau, boissons chaudes et froides en cartouches)

De 1997 à 1999, il a été Chargé d’Etudes et de communication dans le groupe de presse Ouest France, spécialisé dans la publicité radio et les nouveaux médias.

Fondateur en 1981 de Radio PARADIS, il est actionnaire majoritaire et Directeur Général pendant 16 ans de ce réseau de radios implanté avec 4 sites dans le Finistère. Il est noter que sur 2 années consécutives, en 1985 et 1986, Radio PARADIS a réalisé le meilleur taux d’écoute de France, toutes radios confondues ( sondages Mediamétrie sur l’ensemble des radios émettant en France : nationales, locales, publiques et privées ).

Parallèlement à ses fonctions au sein de Radio PARADIS, classée 1^ère radio du Finistère de 1981 à 1995, il a également été le Directeur Général de NRJ BREST et EUROPE 2 BREST de 91 à 97.

    

Mandats et fonctions en cours

- Fortuné PELLICANO est élu depuis 1995, Conseiller municipal de Brest et Conseiller Communautaire de la Communauté Urbaine de Brest. Il est aujourd’hui Président du groupe des élus d’opposition UMP de Brest et de la Communauté Urbaine.

- Depuis avril 2006, élu par les adhérents chef de file UMP pour la 3ème circonscription du Finistère ( Brest-Rural ).

- Candidat de l'opposition municipale et communautaire de Brest aux élections législatives sur Brest-Rural en 2002 et aux élections cantonales sur Brest-Recouvrance en 1998 et 2004.

- Représentant l'opposition muncipale et communautaire de Brest dans divers organismes : il est membre élu du Conseil d’Administration de Brest Métropole Habitat (office HLM de Brest et de sa région), membre du CA de la Carène (Salle des Musiques Actuelles), membre du CA de BREST 2008.

- Administrateur depuis 1998 de la caisse locale du Crédit Agricole de Brest Iroise, caisse dont il est l’un des administrateurs-fondateurs.

    

Mandats et fonctions exercés par le passé

- Administrateur de la SOPAB de 1996 à 2001, Société d'Economie Mixte assurant la gérance, entre autres, des équipements public suivant : Quartz,  Océanopolis, Parc de Penfeld, Port de Plaisance, Patinoire, Stationnement, etc …

- Elu du Conseil des Prud’hommes de Brest durant 2 mandats consécutifs, de 1988 à 1998. Président de la section Activités Diverses de ce Conseil durant les 5 années du 2^ème mandat.

- Elu à la CCI de Brest de 1991 à 1997: 3 ans Délégué consulaire et 3 ans Membre Associé.

- Secrétaire Général de l’Office de Tourisme de Brest et sa Région de 1983 à 1989.

- Vice-Président de l’Office des Jumelages de Brest de 1984 à 1989.

- Administrateur au Comité Directeur du Stade Brestois ( club de football pro ) de 1991 à 2000.

- Fondateur en 1988 du Syndicat National Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes ( SIRTI ) et Vice-Président national de cette structure jusqu’en 1995.

- Fondateur en 1992 du GIE de radios « les Indépendants », regroupant les plus grandes radios privées de France et toujours 1^er réseau national à ce jour.

- Actionnaire Fondateur en 1986, puis Administrateur jusqu’en 1992, de la SERCAB ( société pour l’étude et l’implantation de l’actuel réseau de télévision par câble à Brest ).

BREST 2008, attention aux difficultés !

Mercredi 23 août 2006

Représentant l’opposition municipale et communautaire au sein de l’association BREST 2008, je suis bien évidemment interpellé par le déficit enregistré par DOUARNENEZ 2006. Ce résultat négatif sur le plan financier doit ramener les organisateurs de BREST 2008 à la dure réalité des chiffres. Mais cette réalité là, après les déficits successifs des fêtes maritimes de 2000 et 2004, n’a pas l’air d’inquiéter outre mesure le Maire de BREST.

Et pourtant il faut se rendre à l’évidence : le risque d’un échec est réel pour BREST 2008. Notre manifestation n’est pas à l’abri de mauvaises surprises financières. Alors ne vaut-il mieux anticiper en imaginant d’ores et déjà des mesures de précaution dans l’organisation d’une fête dont nous souhaitons tous le succès plutôt que de faire l’autruche en plongeant la tête dans le sable pour ne rien voir et ne rien entendre comme semble vouloir le faire François CUILLANDRE ?

Car seul un succès de BREST 2008, tant populaire que financier, pourra nous permettre d’organiser pendant longtemps encore une fête mettant en valeur sa vocation maritime et apportant à notre agglomération un rayonnement international.

Pour atteindre cet objectif, il ne faut écarter aucune solution et surtout pas feindre d’ignorer que le coût des entrées est un obstacle pour grand nombre de Brestois. Rouen ayant décidé d’être en concurrence avec notre manifestation, nous devons proposer une fête qui attirera de très nombreux touristes tout en permettant aux résidants de BMO de s’approprier à nouveau une fête qui est avant tout la leur. Pour cela, il faut faciliter l’accès à tous ceux qui, au travers des impôts locaux versés sur la Communauté Urbaine, ont financé près de 28 % du budget de l’édition 2004 avec une contribution de 2,6 ME. Il faut signaler que montant de participation de la Ville et de BMO ne tient pas compte des prestations de services diverses évaluées à 1,2 ME. Et que la Région et le Conseil Général mettent eux aussi la main portefeuille !

Dans le même temps, il est également bon de rappeler que les dernières fêtes maritimes de Rouen, avec un budget d’environ 8,2 ME, sont financées à hauteur de 2,7 ME par les subventions publiques. Avec ces quelques chiffres, ne faut-il pas se demander publiquement pourquoi les fêtes maritimes avec accès gratuit à Rouen génèrent des bénéfices alors que celles organisées à BREST avec des entrées payantes produisent des déficits ?

Que François CUILLANDRE fasse la sourde oreille aux propositions que j’avance depuis 2004 est une chose. Qu’il s’obstine à ne pas tenir de la réalité rappelée avec le déficit de DOUARNENEZ 2006 en est une autre que nous avons du mal à accepter. Il est temps de penser à élargir le cercle des investisseurs privés qui, aux côtés des partenaires historiques, sont prêts à s’engager en nombre si la participation financière qu’on leur demande est plus abordable. Et si la gratuité de l’accès à BREST 2008 est rejetée obstinément par le Maire de BREST, je suis convaincu que l’apport de partenaires supplémentaires contribuera à proposer aux Brestois des conditions d’accès plus favorables. Et pourquoi ne pas imaginer un tarif préférentiel aux résidants de l’agglomération comme ont pu en profiter les locataires de l’OPAC ou d’autres Brestois.

Difficultés financières de LA CARENE

Lundi 9 octobre 2006

L’ensemble de mes collègues élus de l’opposition municipale et communautaire m’ayant choisi pour les représenter au sein du Conseil d’Administration de la Salle des Musiques Actuelles, je souhaitais aborder lors de la prochaine réunion du CA les difficultés financières que connaît déjà l’équipement.

Malheureusement, je ne pourrai pas le faire à cette occasion puisque cette réunion, initialement prévue vendredi prochain, vient d’être annulée sans explications et reportée. Et aussi bizarrement que cela puisse paraître, cette annulation intervient aussitôt après les dérapages médiatiques du directeur de la SMAC… Je maintiens que l’intervention de celui-ci est totalement déplacée et que la dramatisation recherchée n’était peut-être pas utile. Je suis convaincu que des réponses appropriées auraient pu être rapidement apportées par les administrateurs lors de la discussion du budget 2007, sachant que celui-ci n’a pas encore été présenté par M. Bacchetta au Conseil d’Administration !.

La maladresse du directeur de La Carène dans ses  prises de positions publiques montre au moins que les difficultés de gestion de l’équipement en question ne vont pas manquer alors même que le bâtiment n’est pas encore terminé.

Car, au-delà du problème posé par la DRAC qui pourrait quand même accorder près de la moitié de la subvention demandée, ce qui a été dit par le Directeur est clair : Le Conseil Régional et le Conseil Général ne respecteront leur engagement. Tout le monde a donc bien compris que les amis du Maire de Brest - Président de la Carène, MM. LE DRIAN et MAILLE, ne mettront pas la main au portefeuille alors qu’ils en avaient pris l’engagement ! Que penser de ce désengagement soudain et inexplicable ?.

Mais, n’en déplaise à ceux qui considèrent que ce « trou financier » risque de compromettre l’ouverture prévue en mars prochain, une gestion plus en rapport avec les moyens financiers dont dispose notre collectivité peut permettre à cet équipement d’être prêt à la date prévue et à jouer son rôle dans le paysage culturel brestois.

En attendant que les subventions demandées soient réellement accordées, et d’inscrire de manière certaine ces produits dans le budget, le Conseil d’Administration a toute compétence pour revoir à la baisse certaines dépenses plutôt que de s’obstiner à espérer des recettes hypothétiques. C’est à ce prix-là que, malgré toutes les mises en garde que j’ai pu faire avant la construction sur l’opportunité de cette SMAC, nous pourrons assumer notre responsabilité politique dans la gestion de cet équipement qui fait bel et bien partie maintenant du patrimoine appartenant à notre collectivité.

Création d'une filière de démantèlement de navires

Conseil de Communauté Urbaine du 27 octobre 2006

Monsieur le Président, chers collègues,

Depuis l’intervention du Président de la République du 15 février dernier, annonçant le rapatriement de la coque du Clemenceau à Brest, j’ai indiqué clairement et avec beaucoup d’enthousiasme que ce retour était une réelle opportunité que notre ville devait saisir.

Je l’ai dit et répété en de nombreuses occasions : il ne faut pas laisser passer l’occasion de créer dans notre port, une filière de déconstruction de navires en fin de vie.

J’ai également martelé à plusieurs reprises qu’il nous faudrait plus que quelques timides déclarations de circonstance pour imposer notre candidature face à celles qui se déclarent ou ne manqueront pas de le faire à l’avenir, que ce soit en France avec par exemple Le Havre, Dunkerque ou Saint-Nazaire, ou même et cela est autrement plus pénalisant pour nous dans un autre port européen !

Notre sentiment, celui de votre opposition comme celui d’une partie de votre majorité communautaire et celui de très nombreux Brestois, c’est qu’il nous faut porter ce dossier tous ensemble au plus haut niveau. Et vite ! Car, pendant que nous perdons du temps à nous interroger sur des considérations mineures au regard de l’importance du dossier pour notre bassin d’emploi, d’autres candidatures plus volontaires peuvent être retenues à notre place. Car nous le savons aujourd’hui, aucun navire militaire français désarmé ne pourra être démantelé hors des frontières de l’Europe, j’ai bien dit de l’Europe, et pas de la France !

Notre ville possède les compétences humaines et les capacités industrielles pour pouvoir s’affirmer comme le candidat le plus sérieux à la mise en oeuvre de cette filière. J’ai insisté pour dire qu’il ne fallait donc plus tergiverser et manifester clairement et officiellement notre volonté. Il est du devoir de Brest Métropole Océane de fédérer toutes les parties prenantes à ce dossier et de prendre les choses en mains afin de permettre à toutes les acteurs de se retrouver pour porter collectivement le dossier, qu’ils soient élus politiques de toutes tendances, représentants de chambres consulaires, organisations professionnelles, entreprises candidates potentielles à ce travail de déconstruction,…

Tout cela, nous l’avons dit publiquement et à plusieurs reprises. Voilà pourquoi, si aujourd’hui nous ne pouvons que nous féliciter du vœu présenté, nous sommes un peu sur notre faim. Nous aurions aimé que cela se fasse beaucoup plus tôt pour avoir d’ores et déjà aujourd’hui une avance sur nos autres concurrents qui n’ont pas manqué de se manifester.

Oui, il est indispensable que notre Communauté Urbaine s’affirme comme le porte voix d’une population qui souhaite que les compétences de ses entreprises dans le domaine de la construction et de la réparation navale soient reconnues par l’Etat français et ses partenaires européens dans le démantèlement des navires en fin de vie.

Mais contrairement à ce que vous sous-entendez dans votre vœu, le gouvernement a été très clair sur ce sujet. Lors de la réunion de la Commission Locale d’Information et de Concertation du 12 mai dernier à la Sous-Préfecture de Brest, à laquelle nous avons assisté vous et moi, notre Ministre de la Défense a indiqué, je la cite » qu’elle était décidée a créer cette filière de démantèlement de navires en fin de vie, puisque la nécessité de celle-ci est clairement apparue aux yeux de tous ». La volonté du gouvernement est réelle et ce n’est pas en feignant de l’ignorer que nous réussirons à convaincre l’Etat des capacités de Brest.