Fortuné PELLICANO blog Brest

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Le site de Brest retenu pour les FREMM

Vendredi 29 juin.

Conseil de Communauté Urbaine.

                  

Monsieur le Président, Chers collègues,

               

Avant d'aborder un ordre du jour copieux, ce début de séance me donne l'occasion d'évoquer des sujets d'actualité.

            

Il y a quelques jours, un montage industriel a été présenté par DCNS sur le programme "Frégates Multi Missions", plus communément appelé FREMM . Cette nouvelle organisation répond aux inquiétudes que nous avions sur la réalisation d'une partie du dit programme à Brest.

                

Cette annonce est plutôt positive pour notre bassin d'emploi. C'est un grand motif de satisfaction de voir DCNS s'engager à construire une partie des blocs dans notre ville.

                              

Même si Lorient est confirmé comme site principal pour ce programme, c'est une décision importante pour notre agglomération, car l'engagement pris représente plus de 150 emplois, sous-traitance comprise.             

Cette bonne nouvelle est le fruit d'un engagement collectif. Quand il s'agit de défendre l'emploi sur le Pays de Brest et la qualité du savoir-faire local, toutes les initiatives et tous les soutiens sont bons à prendre, qu'ils soient syndicaux, économiques mais aussi politiques. Il convient de rester vigilant et de ne pas relâcher nos efforts sur ce travail de lobbying. 

                            

Voilà ce que je souhaitais dire, car ne nous y trompons pas, rien n'est définitivement acquis pour nous dans ce programme FREMM. Alors restons mobilisés.

Rédigé à 20:48 dans Interventions Conseil de la Communauté Urbaine de Brest | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

La Carène : flop au démarrage

Vendredi 29 juin.

         

A la suite d'une enquête très intéressante réalisée par Le Télégramme en avril, et parue le jour où se tenait le dernier Conseil de Communauté, nous avions eu l'occasion de débattre des difficultés rencontrées par la Carène.

         

En réponse à ma demande, Monsieur le Président, vous vous étiez engagé à réunir le Conseil d'Administration pour aborder les questions de fond que tout le monde se pose après les débuts difficiles, pour ne pas dire ratés, de la SMAC. 

                        

Cette réunion prévue le 5 juillet prochain doit donner l'opportunité à toute l'équipe d'exprimer, par la voix de son directeur, sa position, ses propositions et pourquoi pas les remèdes aux problèmes de gestion et de programation rencontrés par un équipement dans lequel la collectivité a investi environ 11 millions d'euros.

               

Tout allait donc se faire normalement jusqu'à ce que j'apprenne en avant-première, comme tous ceux qui ont lu Ouest France mercredi dernier, ce que Monsieur le Directeur avait l'intention de dire aux membres du Conseil d'Administration. 

                            

Cette façon de faire est d'autant plus inacceptable que le Directeur se permet de porter un jugement sur les propos tenus par quelques-uns d'ntre nous, il y a tout juste 2 mois, dans cette enceinte.

                              

En octobre dernier, la maladresse du Directeur dans ses prises de positions publiques montrait déjà que les difficultés de gestion de l'équipement n'allaient pas manquer.         

                  

A ces difficultés, se sont ajoutés des tas de problèmes : salles vides sauf à quelques rares exceptions près, manque de réactivité face aux demandes des organisateurs, difficultés pour les musiciens à déplacer leur matériel, etc...   

                   

Ce n'est un secret pour personne, nous n'avons jamais été convaincu dans l'opposition par l'implantation de cet équipement là où il se trouve ajourd'hui. Et je n'ai jamais caché que son coût était très élevé pour ce que l'on comptait en faire. En effet, ce lieu de création venait trop tard et cet espace de diffusion n'éatit pas du tout adapté aux besoins d'une majorité de producteurs de spectacles. 

                   

Mais aujourd'hui, l'équipement est là et il faut le gérer. Il y aura des décisions difficiles à prendre, le Conseil d'Administration les prendra, car c'est à lui de le prendre. Et à lui seul ! Pas au directeur qui, en jugeant les propos échangés îci même par les élus, sort du devoir de réserve que lui impose sa fonction.

Rédigé à 20:32 dans Interventions Conseil de la Communauté Urbaine de Brest | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Compte administratif 2006 - Communauté Urbaine de Brest

Vendredi 29 juin.

      

Monsieur le Président,

      

L’examen de votre compte administratif 2006 montre une fois de plus que votre façon de gérer la Communauté Urbaine de Brest n’a pas beaucoup évolué depuis le début de votre mandat.

               

En résumé, vous manquez de détermination dans la maîtrise des dépenses et vous jouez petit-bras lorsqu’il s’agit d’engager des investissements utiles afin de faire de notre agglomération la grande métropole de l’ouest Bretagne. Vous avez naturellement compris que je considère pas votre projet de tramway, du fait de son tracé et de son mode de financement, comme l'un de ces investissements utiles.

      

Au-delà des mots, arrêtons-nous un moment sur les chiffres présentés dans les documents qui servent de base au débat d’aujourd’hui. En effet, si l’on devait s’en tenir uniquement à tous les montants, pourcentages, taux et ratios qui nous ont été communiqués, nous serions presque tentés de croire que tout est parfait dans l’exécution de votre budget 2006.

      

Mais, car il y a un mais, la lecture peut être différente selon que l’on adopte telle ou telle présentation. Pour en être convaincu, il suffit de prendre 1 ou 2 exemples dans chacune des 2 sections qui forment le compte administratif, soit le fonctionnement et l'investissement.

      

Tout d’abord, un exemple dans la section fonctionnement. Les dépenses réelles y figurent à hauteur de 162,9 ME, soit selon ce qui démontré, une progression de 2,95 % par rapport à 2005. Je ne vais pas jouer le ronchon de service. Je ne l’ai jamais fait et n’ai pas envie de commencer aujourd’hui, à quelques mois des élections municipales, d’autres que moi ayant ici et depuis quelques années déjà, ce talent que je n’ai pas et que je n’ai pas envie d’avoir.

    

Simplement, si en 2006, on utilise le même mode de calcul des dépenses réelles de fonctionnement que celui pratiqué en 2005, il apparaît que l’augmentation des dites dépenses pourrait être beaucoup plus significative.

    

Autant le dire tout de suite, je ne mets aucunement en doute la sincérité des écritures comptables présentées. Pour suivre les dossiers financiers depuis quelques années, je sais que l’inscription des participations dans les ZAC en section d’investissement respecte scrupuleusement les nouvelles dispositions prévues par la M14 depuis 2006.

    

Mais il faut aussi comparer ce qui est comparable. Pour y parvenir, comme cela a été fait en 2005, nous pourrions affecter de manière imaginaire les participations ZAC de 2006 dans la rubrique charges exceptionnelles, soit un montant de 3,177 ME.

   

Cette hypothèse de travail à périmètre comptable constant, permet de mieux mesurer la variation de ces charges exceptionnelles d’abord, mais aussi d’évaluer avec plus de précisions l’ensemble des dépenses de fonctionnement ensuite. Ainsi, on s’aperçoit que l’augmentation des frais réels de fonctionnement est en réalité de 4,96%. Au lieu de 2,95%. Ce n’est quand même pas rien.

            

Et là, on ne parle plus de la même chose. Avec cette progression là, il y a de quoi s’interroger sur votre volonté à maîtriser les charges de fonctionnement de notre collectivité qui, à l’évidence, est devenu au fil des ans un véritable mastodonte au train de vie de plus en plus incontrôlable.

      

Très rapidement, je ne vais pas résister au plaisir de mettre en évidence une subtilité de gestion, tout à fait légale bien entendu mais qui a évité une augmentation encore plus importante des charges de fonctionnement. C’est un fait, il n’y a plus de loyers payés pour l’acquisition des bus en crédit-bail. Et rien ne vous interdit techniquement de mettre un terme à ces charges de fonctionnement en rachetant ces mêmes bus. Ce rachat pour 4,4 ME se trouve désormais tout à fait naturellement en section investissement.

      

Mais les entreprises taxées seront contentes d’apprendre que le produit supplémentaire réalisé avec l’augmentation du Versement Transport, soit 9,3 ME de recettes en plus générées avec un taux passé de1,05 % à 1,65% depuis le 1er janvier 2006, n’est affecté que très, très légèrement au financement du programme tramway : 1,5 ME simplement pour le tram, et tout le reste, soit près de 8 ME pour racheter des bus et rembourser des emprunts par anticipation.

         

Entre nous, pourquoi avoir augmenté le Versement Transport de 0,60% alors qu'il n'y avait rien d'urgent à financer ? Vous auriez quand même pu attendre encore un petit peu avant de le faire. Pour se développer, les entreprises concernées et taxées ont certainement plus besoin de cet argent-là que notre collectivité.

    

On entend trop souvent sur les bancs de votre majorité que les charges de fonctionnement ne peuvent pas être maîtrisées, sinon les services rendus à la population en pâtiraient. Permettez-moi de penser qu’il y a quelques moyens d’alléger les dépenses.

         

En disant cela, je ne pense pas aux charges de personnels, tout le monde sachant qu’avec les augmentations légales, et à condition de stabiliser les effectifs, on a très peu de marge de manœuvre sur ce poste.

          

C’est pourquoi, pour illustrer mon propos, je vous incite à vous pencher sur les seules charges de gestion courante. Celles-ci, avec 56 ME en 2006, représentent le 2ème plus gros poste de dépenses réelles de fonctionnement.

             

Sur ces 56 ME, il y a en pour 46 ME en subventions. Notamment les subventions pour équipements affermés, et les contributions, domaines dans lesquels nous avons des possibilités d’arbitrage. Et ne venez pas me dire que resserrer les boulons dans nos relations financières avec certains de nos partenaires, est impossible à faire. Dans le cadre d’un vrai partenariat, tout est possible et surtout la négociation !

                  

Reconsidérer ne serait-ce que 10 % de ces subventions et contributions aurait pu nous permettre de ne pas faire appel à la fiscalité, qui rien qu’avec votre augmentation des taux ménages et TEOM, nous rapporté environ 4 ME en 2006 ! Pour boucler son budget, notre collectivité aurait pu se contenter des recettes issues de l’augmentation des bases et de l’assiette taxable. Les contribuables auraient apprécié.

            

Et ne venez pas me dire qu’avec ce raisonnement, je souhaite reconsidérer ou diminuer notre participation au SDIS, au pôle de compétitivité où dans d’autres structures utiles pour affirmer notre vocation métropolitaine ! Je ne pense pas à ces partenaires là, il y en a d’autres et tout le monde ici en connaît.

                                           

Arrêtons-nous un instant sur les investissements. Par rapport aux objectifs et engagements fixés dans le BP, est-ce que le taux de réalisation est bon ?

                   

Si l’on s’en tient uniquement au pourcentage donné dans les documents du CA 2006, la réponse est bien évidemment oui. Imaginez-vous 63% de réalisation. Comparé aux 53,5% de 2005, « pourcentage qui n’était pas génial » comme Alain Masson, votre vice-président chargé des Finances, l’avait souligné en son temps, le taux de réalisation de 2006 est nettement meilleur.

         

Mais tout est relatif. En effet, tout le monde sait ici que plus un taux de réalisation des investissements programmés est faible sur une année N, plus il sera amélioré l’année suivante. Tout cela est mécanique.

                   

Nous serons toujours satisfaits de voir un bon taux de réalisation, mais nous préférons que celui soit calculé avec un minimum de reports d'une année sur l'autre, et surtout avec une vigilance sur les surcoûts qui sont de plus en plus fréquents.

                     

Je dis cela tranquillement car avec la Carène, nous avons dépassé le coût prévu initialement. Il suffit de se pencher d'abord sur les prévisions de la Programmation Pluri-anuelle des Investissements, ensuite sur les montants inscrits au BP, et enfin aux sommes correspondant aux programmes réalisés et inscrites dans ce Compte Administratif 2006.

             

L'an passé, nous avons payé 5,5 ME alors que l’inscription au Budget Primitif était de 3 Millions. Et les prévisions PPI étaient seulement de 2 ME. Au bout de la ligne, et sur une période de moins de 3 ans, nous avons dû supporter 2,5 ME de supplément. Ce n’est pas rien. Et je n’évoque même pas les coûts de fonctionnements induits qui ont explosé.

                            

Il y a aussi l’exemple du Port du Château. Vous venez de l'évoquer, nous sommes malheureusement confrontés à des problèmes de pollution qui auraient pu être anticipés s’il avait été tenu compte des résultats des études préalables. 

                        

Juste avant de conclure, je souhaiterais évoquer les hypothèses en investissement que vous nous avez présentées en commission : enveloppe se situant entre 50 et 55 ME par an jusqu’en 2009, et 50 ME de possibles investissements annuels pour la période 2010 - 2013.

         

Cette présentation, réalisée sans tenir compte du futur Grand Stade, de la Salle de Spectacles Sportifs mais aussi du Zénith, réalisations que nous appelons de nos voeux, montre bien que les marges de manœuvre en investissement seront de plus en plus faibles en dehors de ces 3 grands équipements que nous soutenons.

             

Mais à ce rythme là, nous savons aussi que les dépenses de fonctionnement auront un poids de plus en plus important dans le budget. Ne serait-ce que par les dépenses pour le fonctionnement des équipements en question.

       

Alors, pour que cela ne devienne pas fatal à nos finances et que nos concitoyens ne paient l’addition, vous vous devez de revoir vos ambitions sur un investissement dont personne ne veut. Je veux bien entendu parler de votre projet de tramway.

                           

En 2006, votre opposition n’avait pas voté votre Budget Primitif et les diverses Décisions Modificatives. Vous comprendrez qu’aujourd'hui, au nom de mes collègues, je vous indique que nous ne voterons pas ce compte administratif.

                                                                                                                                            

Rédigé à 20:09 dans Interventions Conseil de la Communauté Urbaine de Brest | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Futur Palais des Sports - intervention en Conseil de Communauté Urbaine.

Vendredi 27 avril.

Je ne sais pas si tous ceux qui sont présents dans cette salle du Conseil ont fait la part des choses dans les propos tenus à l’instant par le Maire de Plouzané. En ce qui me concerne, j'avoue que je suis un peu perdu. Car, dans le cadre des nombreuses fonctions qui sont les siennes, le double discours de notre collègue est assez difficile à suivre. J’ai bien compris qu'en tant que rapporteur de la délibération, il intervenait comme Vice Président délégué de BMO, pour le compte du Président socialiste de notre Communauté Urbaine.

      

Mais comme dans la foulée de son intervention, il s’est répondu aussitôt à lui-même comme Maire UDF de sa commune pour contester à ce titre là ce qu’il venait de dire, j'ai du mal à suivre. De plus, pour corser le tout, il a indiqué en outre qu'es qualité de Président du Comité de Pilotage, il ne pouvait pas cautionner les résultats du dit comité ( ! ). Je rends les armes et me rends à l’évidence : je ne sais pas si je dois m’adresser à Docteur Yves ou à Mister Pagès !

    

Mais avant d’aborder le fond du dossier, permettez-moi tout d’abord de me réjouir. En effet, vous avez tenu compte de la modification que j’ai proposée en commission vendredi dernier. La modification sur la rédaction du préalable de ce bordereau était nécessaire. A première vue, elle peut ne pas paraître importante. Mais croyez-moi, elle a le mérite de permettre de mieux comprendre une grande partie des disfonctionnements dans la gestion de ce dossier par Yves Pages.En effet, une partie de mon intervention est liée à ce fameux Comité de Pilotage qui a été crée lors du Conseil du 27 octobre dernier. Je dis bien « créé » et non pas constitué comme cela apparaissait dans l’introduction de la 1ère mouture de la délibération que nous sommes appelés à voter aujourd’hui.

         

Car de quoi s’agit-il en fait ? Tout simplement, et j’insiste sur ce point, votre opposition, dans sa totalité, a voté la création de ce Comité. Il suffit de se reporter au compte-rendu de la réunion du Conseil d’octobre dernier. Et pourtant, aucun des Présidents de groupes politiques de cette même opposition n’a jamais été associée à la constitution ou à la composition du dit Comité. Et cela, alors même que d’ordinaire, selon les usages en vigueur dans cette assemblée comme au Conseil Municipal de Brest, lorsque l’opposition est invitée à participer à ce type de structure, nous avons l’habitude de vous proposez nous-même notre représentant.

         

Cet usage n’a pas été respecté dans la constitution de ce Comité de Pilotage. En effet, notre représentant a été purement et simplement désigné sans que nous n’ayons été consulté. Je n’ai jamais caché à votre Vice-président Délégué aux grands équipements que la méthode qu’il a employée n’était pas acceptable. Je tiens à le redire officiellement aujourd’hui. Il n’a pas à choisir à notre place, ni même à nous imposer un choix fait sur les seuls critères qui lui conviendraient personnellement ou peut-être politiquement. Je le dis avec fermeté.

    

Il faut que notre collègue Pagès comprenne qu’en tant que représentant de la majorité présidentielle, il n’a pas à dicter à l’opposition sa conduite. Dans sa fonction de vice-président délégué, le Maire de Plouzané représente la majorité du Président, il ne représente pas sa commune.

A ce propos, je tiens à vous signaler qu’il existe une réelle confusion dans la gestion de ce dossier. En effet, nous avons un Président de Comité de Pilotage qui a déclaré publiquement lors d’une conférence de presse tenue en votre absence le 9 mars dernier, que le meilleur choix pour la localisation du futur Palais de Sports était un site se trouvant sur la commune de Plouzané. Dans le même temps, ce Président de Comité de Pilotage est le maire de Plouzané.

    

Je ne dis pas cela pour mettre en cause, sous quelque forme que ce soit, l’honnêteté intellectuelle de M. Pagès. Je dis cela car nous sommes nombreux à penser que la confusion des genres n’est pas souhaitable et qu’en acceptant cela sans rien dire, nous prêtons le flanc à tous ceux qui mettent en évidence le fait que M. Pagès soit juge et partie dans cette affaire.

    

Ceci étant dit, je reviens sur la question que vous nous posez dans cette délibération : sommes-nous favorable pour l’implantation du futur Palais des Sports sur le site du Polygone ? Sachant que cette proposition a été préférée à celle défendue par M. Pagès, celui-ci préférant le site de Kérarbalec à Plouzané.

Il est bon de rappeler le résultat du vote des membres du Comité de Pilotage : 4 voix pour le Polygone, 2 voix pour Kérarbalec, et 1 abstention. Ce n’est faire injure à M. Labbat que de signaler qu’il est celui qui s’est abstenu, mais en cela il est logique avec lui-même puisque, comme ses collègues de Plougastel, de Guipavas, du Relecq et de Bohars, il s’était déjà abstenu lors du vote du 27 octobre lorsqu’il s’est agit de décider de la construction de l’équipement sur le territoire communautaire.

    

Et bien, soyons sans ambiguïté, pour toutes les raisons évidentes que je rappelle depuis des semaines, je soutiens avec beaucoup de convictions la construction sur le site du polygone :

Equilibre dans l’aménagement du territoire communautaire, coût du foncier nul, projet économe en espace, procédure simplifié dans les modifications du PLU, délais plus courts pour la réalisation de l’équipement, économies réelles puisqu’on n’aura pas recours à une dépense non négligeable pour le prolongement d’un hypothétique tramway que dans l’opposition nous ne souhaitons pas.

    

La question n’est pas celle de savoir si le site du Polygone est le choix de la ville centre contre les autres communes de la Communauté Urbaine.

La question n'est pas non plus de savoir si c'est un projet de gauche auquel devrait s’opposer la droite.

La question n'est pas, enfin, de savoir si ce projet doit être une énième confrontation entre la majorité présidentielle et son opposition.

    

La question est simple : le Polygone est-il le meilleur site pour implanter un équipement de dimension métropolitaine comme la salle de spectacles sportifs. La réponse est tout aussi simple : OUI.

    

En conclusion, le choix qui est fait aujourd’hui par la très grande majorité d’entre nous est sans aucun doute le choix de la raison et de l’intelligence. Parce qu’il tient compte d’un ensemble de critères objectifs, sans aucun autre souci que l’intérêt de nos concitoyens et le développement de notre agglomération. Et de cela, j'en suis convaincu.

Rédigé à 22:46 dans Interventions Conseil de la Communauté Urbaine de Brest | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Budget 2007 - Communauté Urbaine de Brest

Monsieur le Président de la Communauté Urbaine,

    

Si j’ai bien compris le message que tente de faire passer votre vice-président chargé des Finances, c’est grosso modo que le budget présenté ce vendredi 9 février serait « satisfaisant ».

Effectivement, si l’on s’en tient exclusivement aux intentions et aux quelques chiffres avancés, Alain Masson peut se réjouir de voir certains indicateurs se révéler, permettez-moi d'utiliser les guillemets, «  positifs ».

    

Mais vous le savez, la réalité est toute autre. Et la dure réalité des chiffres s’impose à nous tous. La réalité de tous les chiffres et en particulier les montants des investissements programmés et les taux proposés pour la fiscalité des ménages.

Cette incontournable réalité nous rappelle une évidence : la collectivité ponctionne beaucoup trop le contribuable par rapport aux maigres investissements qu’elle programme !

Car en y regardant de plus près, à quoi servent les recettes provenant des impôts ménages et du Versement Transport ? Tout simplement à régler des dépenses dont la progression est supérieure à l’inflation et à rembourser la dette de la collectivité avec l’argent des entreprises qui, en toute logique, devrait être affecté autrement.

    

Pour s’en convaincre, il suffit de s’arrêter quelques instants sur la fiscalité que vous allez mettre en œuvre cette année. Brest Métropole Océane pourrait se contenter des recettes générées par la traditionnelle actualisation des bases de taxes d’habitation et de taxes foncières, fixée pour 2007 à + 1,8 % par le projet de loi de finances.

Pour tout un chacun, cette progression est largement suffisante pour neutraliser l’inflation et financer l’augmentation normale liée à celle-ci. Mais pas pour vous, chers collègues de la majorité ! Il est un fait, vos dépenses augmentent beaucoup plus que l’inflation. C’est ce que vous appelez avec beaucoup d’élégance la « dynamique des charges » !

Au lieu de vous concentrer sur la nécessaire maîtrise des charges de fonctionnement, au lieu de serrer la vis comme devrait le faire un bon gestionnaire, vous vous contentez d’augmenter les recettes. C’est simple et facile pour vous. Votre façon de faire pourrait se résumer de la manière suivante : on dépense comme on veut et on ponctionne qui on veut.

    

Et le résultat ne se fait pas attendre pour le résidant de la Communauté Urbaine : les taux de fiscalité pour les impôts ménages atteignent des pourcentages complètement fous. + 31 % d’augmentation des taux qui généreront, avec l’effet base, un produit fiscal supplémentaire estimé à 3 M Euros par rapport à 2006. Est-ce cela une bonne gestion des deniers publics ?

Et tout ça pour quoi ? Pour régler en grande partie des dépenses de fonctionnement qui sont en hausse de 4 M Euros, c'est-à-dire, à périmètre constant 2006, en progression de + 2,5 %. Une progression qui, cela saute aux yeux, est supérieure à l’inflation prévisionnelle.

    

Le mal est bien là. On ne le répétera jamais assez : vous êtes incapable de maîtriser les charges de fonctionnement. A force de faire de la Communauté Urbaine une machine à produire des frais de fonctionnement plutôt qu’un outil favorisant l’investissement pour le développement de l’agglomération, vous n’avez plus la possibilité de répondre aux véritables attentes des habitants de Brest Métropole Océane.

Contrairement à ce que vous faites depuis des années, et en toute logique, les taux doivent varier selon les besoins. Et non pas augmenter inconsidérément juste pour financer votre mauvaise gestion des charges. Les taux doivent varier en particulier pour soutenir une véritable politique d’investissements permettant la réalisation d’équipements majeurs. Ces fameux équipements qui donneront à notre agglomération une véritable dimension métropolitaine.

    

Et on ne peut pas dire que de côté-là, les choix soient à la hauteur de nos ambitions et de ce qu’attendent les résidents de la Communauté Urbaine. Pour s’en convaincre, il suffit d'analyser la liste des principales dépenses d’équipement.

A l’exception du Port du Château, projet qui a été approuvé et appuyé par votre opposition mais aussi largement subventionné par l’Etat ( ce même Etat que vous accusez de tous les maux), la ligne budgétaire la plus importante est consacrée au tramway, projet contestable et contesté s’il en est. Et ne venez pas me dire que cette dépense là est destinée à conforter la dimension métropolitaine de Brest.

    

Car vous le savez bien, et nous ne manquerons de le rappeler tout à l’heure lorsque le dossier sera débattu, votre projet de tramway n’est pas bon pour Brest. Pas bon pour plusieurs raisons, et l’une d’entre d’elles, c’est bien évidemment son financement.

En dehors de l’aspect technique qui sera largement évoqué dans quelques instants par votre opposition, il est de mon devoir de vous rappeler notre désaccord total d'abord sur votre projet mais aussi sur votre méthode. En effet, en nous demandant d'entériner aujourd'hui le choix d'un matériel roulant que vous avez décidé en catimini depuis belle lurette, vous voulez accélérer le processus alors que rien ne presse.

    

Alors même que nous savons tous ici que les prochaines élections municipales seront une occasion idéale pour connaître l'avis de nos concitoyens, vous avez décidé d'accélérer les acquisitions de terrains et de matériels. Tout cela avec comme seul but d'empêcher la prochaine majorité communautaire de pouvoir revenir sur votre projet inadapté et coûteux.

    

Je dis bien coûteux car combien d’entreprises qui ont quitté le territoire communautaire pour s’implanter à l’extérieur de BMO, pas très loin d’ici, du côté de Plabennec ou ailleurs, se diront satisfaites de leur choix lorsqu’elles apprendront demain, en lisant le journal, qu’elles ont fait des économies substantielles en évitant le paiement du Versement Transport ?

Et que se diront les dirigeants de ces entreprises, mais aussi de celles qui sont toujours installées sur le territoire communautaire et qui vont passer à la caisse, en apprenant ce que vous ferez du produit généré par l’augmentation du VT ?

    

Car en faisant passer le VT de 1,05 à 1,65 %, alors même qu’il n’y a aucune urgence à le faire puisque vous n’avez pas encore besoin de la masse financière produite par cette augmentation, vous vous moquez du monde, et en particulier du monde de l’entreprise.

C’est là aussi une des bizarreries de votre budget : la recette réalisée grâce à l’augmentation de 0,6 % du taux, soit 10,8 M Euros, ne servira pas à votre projet de Tramway puisque celui-ci n’a pas besoin de financement lourd dans le moment. Non, vous allez rembourser des emprunts par anticipation afin de pouvoir claironner que la collectivité réussi à se désendetter. Que vous le fassiez, c’est une bonne chose, mais pas uniquement avec l’argent des autres et uniquement à quelques mois des élections.

    

Car bien évidemment, une fois les élections passées, il vous faudra de nouveau faire appel à l’emprunt pour financer votre envie de tram. Et l’emprunt de demain sera encore remboursé grâce à une imposition encore plus lourde. Les habitants de BMO doivent le savoir : il leur faudra payer encore plus demain vos mauvais choix d'aujourd’hui. Notre collectivité paiera cash dans les années à venir vos imprudences.

    

Tout cela n'est pas fait pour nous rassurer et, au nom de l'opposition communautaire, je vous indique que nous voterons contre votre budget 2007.

Rédigé à 21:57 dans Interventions Conseil de la Communauté Urbaine de Brest | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

Création d'une filière de démantèlement de navires

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Conseil de Communauté Urbaine du 27 octobre 2006

Monsieur le Président, chers collègues,

Depuis l’intervention du Président de la République du 15 février dernier, annonçant le rapatriement de la coque du Clemenceau à Brest, j’ai indiqué clairement et avec beaucoup d’enthousiasme que ce retour était une réelle opportunité que notre ville devait saisir.

Je l’ai dit et répété en de nombreuses occasions : il ne faut pas laisser passer l’occasion de créer dans notre port, une filière de déconstruction de navires en fin de vie.

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J’ai également martelé à plusieurs reprises qu’il nous faudrait plus que quelques timides déclarations de circonstance pour imposer notre candidature face à celles qui se déclarent ou ne manqueront pas de le faire à l’avenir, que ce soit en France avec par exemple Le Havre, Dunkerque ou Saint-Nazaire, ou même et cela est autrement plus pénalisant pour nous dans un autre port européen !

Notre sentiment, celui de votre opposition comme celui d’une partie de votre majorité communautaire et celui de très nombreux Brestois, c’est qu’il nous faut porter ce dossier tous ensemble au plus haut niveau. Et vite ! Car, pendant que nous perdons du temps à nous interroger sur des considérations mineures au regard de l’importance du dossier pour notre bassin d’emploi, d’autres candidatures plus volontaires peuvent être retenues à notre place. Car nous le savons aujourd’hui, aucun navire militaire français désarmé ne pourra être démantelé hors des frontières de l’Europe, j’ai bien dit de l’Europe, et pas de la France !

Notre ville possède les compétences humaines et les capacités industrielles pour pouvoir s’affirmer comme le candidat le plus sérieux à la mise en oeuvre de cette filière. J’ai insisté pour dire qu’il ne fallait donc plus tergiverser et manifester clairement et officiellement notre volonté. Il est du devoir de Brest Métropole Océane de fédérer toutes les parties prenantes à ce dossier et de prendre les choses en mains afin de permettre à toutes les acteurs de se retrouver pour porter collectivement le dossier, qu’ils soient élus politiques de toutes tendances, représentants de chambres consulaires, organisations professionnelles, entreprises candidates potentielles à ce travail de déconstruction,…

Tout cela, nous l’avons dit publiquement et à plusieurs reprises. Voilà pourquoi, si aujourd’hui nous ne pouvons que nous féliciter du vœu présenté, nous sommes un peu sur notre faim. Nous aurions aimé que cela se fasse beaucoup plus tôt pour avoir d’ores et déjà aujourd’hui une avance sur nos autres concurrents qui n’ont pas manqué de se manifester.

Oui, il est indispensable que notre Communauté Urbaine s’affirme comme le porte voix d’une population qui souhaite que les compétences de ses entreprises dans le domaine de la construction et de la réparation navale soient reconnues par l’Etat français et ses partenaires européens dans le démantèlement des navires en fin de vie.

Mais contrairement à ce que vous sous-entendez dans votre vœu, le gouvernement a été très clair sur ce sujet. Lors de la réunion de la Commission Locale d’Information et de Concertation du 12 mai dernier à la Sous-Préfecture de Brest, à laquelle nous avons assisté vous et moi, notre Ministre de la Défense a indiqué, je la cite » qu’elle était décidée a créer cette filière de démantèlement de navires en fin de vie, puisque la nécessité de celle-ci est clairement apparue aux yeux de tous ». La volonté du gouvernement est réelle et ce n’est pas en feignant de l’ignorer que nous réussirons à convaincre l’Etat des capacités de Brest.

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