Fortuné PELLICANO blog Brest

Voter par procuration, un vrai parcours du combattant ... à l'étranger !

Lundi 26 mars.

Que doit faire un électeur résidant en France et désireux de participer à un scrutin si, le jour de l'élection, il ne peut pas se rendre dans le bureau où il est inscrit ? La réponse est simple : il a la possibilité d’établir une procuration. Et pour ce faire, la simplicité est toute aussi évidente. 

Mais, car il y a un mais, il vaut mieux pour cela se trouver sur le territoire français. Car si l’électeur en question se trouve à l’étranger, c’est un vrai parcours de combattant qui l’attend ! Vous ne pouvez pas imaginer ce qu’il faut déployer comme volonté, patience et efforts pour atteindre l'objectif. Sans oublier quelques dépenses incontournables pour le cas précis que je vais exposer ici.

Les 821 000 Français résidant à l’étranger et y exerçant une activité professionnelle sont chouchoutés par le Ministère des Affaires Etrangères. A l’inverse, les étudiants français obligés de se trouver hors de nos frontières pour suivre leur parcours universitaire ne sont pas lotis à la meilleure enseigne.

Imaginez tout simplement un Brestois qui suit ses études supérieures à Southampton, dans le sud de l’Angleterre. Ne pouvant se rendre dans la cité du Ponant à l’occasion des scrutins présidentiels et législatifs, il cherche tout naturellement à établir une procuration. Pour cela, un seul interlocuteur : l’ambassade de France à Londres.Renseignements pris par téléphone, pour remplir les obligations administratives, cet étudiant brestois doit se rendre dans la capitale britannique. Mais n’importe quand. Du lundi au vendredi, et le matin uniquement. Tant pis si les obligations du citoyen français résidant à 150 kms de Big Ben ne lui permettront pas de se déplacer aux jours et heures fixées.

Mais quand on veut, on peut. Ce vendredi 23 mars, les services du Consulat à Londres ferment à 11h.30. Il est donc temps de prendre un train à la gare de Southampton. Départ toutes les 15 minutes environ avec 1 h.15 à  1h.30 de trajet selon les compagnies. Le billet en main, pour un coût aller –retour équivalent à 40 euros pour un étudiant bénéficiant de réductions, c'est le grand départ pour une arrivée à la gare de London Waterloo vers 10h.15.

Mais le parcours du combattant ne fait que commencer. Plusieurs trajets en métro avant le retour étant nécessaires, il est plus judicieux de prendre une « day travelcard » (coût équivalent à 7,5 euros). Direction la station de South Kensington, la plus proche de l’Ambassade. Arrivé sur place, il faut prendre place dans la file d’attente…sur le trottoir ! Après avoir patienté 15 minutes sous le crachin londonien, le gardien vous fait pénétrer dans le saint des saints. La salle d’attente pour une halte de 30 minutes. Mais cette fois-ci, vous êtes assis à l’intérieur, à l'abri. Quand même ! Et enfin, l’appel de votre numéro pour venir compléter, en même temps que 3 autres personnes, le formulaire tant recherché.

Voilà, tout a été fait en une matinée, pour une dépense de 50 euros environ. Cette somme, rien que pour le trajet, doit être multipliée par 2 si vous ne bénéficiez pas de réductions.

Si je vous ai raconté tout cela, c’est pour rappeler combien le vote est important pour chacun d’entre nous. Mais  malheureusement, en tant que Président de bureau de vote, j’ai pu constater à plusieurs reprises que des électeurs résidant dans l’immeuble se trouvant en face du lieu de vote, ne se déplaçaient pas pour remplir leur devoir citoyen.

La comparaison entre l’exemple de l’étudiant brestois poursuivant ses études en Angleterre et l’attitude de celui qui, résidant en face du bureau de vote, ne fait même pas l'effort de se déplacer sur quelques dizaines de mètres le jour du scrutin, me permet de rappeler la chance que nous avons de pouvoir voter, près de chez nous, en tout juste 30 minutes grâce aux machines à voter ( trajet  aller-retour de chez soi au bureau compris),

Aux urnes citoyens ! Le 1^er tour de l’élection présidentielle est fixé au 22 avril prochain. Et si jamais, vous êtes absents de Brest ce jour-là, je peux vous certifier qu’il est simple et rapide d’établir une procuration lorsqu’on habite ici. N'hésitez pas à le faire. Il y a des peuples qui, aspirant à la démocratie, se battent encore au 21ème siècle pour obtenir le droit de voter librement dans leur pays.

Sarkozy, un candidat de convictions

Lundi 19 mars.

A cinq semaines du 1^er tour de l’élection présidentielle, l’UMP a choisi de réunir ses cadres à Paris, salle de la  Mutualité. Une rencontre à laquelle j’ai bien évidemment assisté, puisqu’au titre de délégué de la 3^ème circonscription du Finistère, j’ai en charge la coordination et l’animation de la campagne de Nicolas Sarkozy sur Brest et ses environs.

    

Ce type de réunion fait partie des moments importants d’une campagne électorale. Pour en avoir connu  quelques-unes depuis le début de mon engagement politique, je puis vous assurer que cette rencontre a été très dense. D'abord, une intervention de François Fillon d'une très grande qualité. Inconstestablement, le Conseiller Politique du Président de l'UMP a la stature pour jouer les tous premiers rôles dans la future équipe appelée à gouverner la France.

    

Cette soirée à huis clos a été un grand moment d’échange et de partage. Car c’est bien cela que nous avons vécu avec l’intervention de notre candidat. Aussitôt après son passage au journal de 20 h. sur France 2, Nicolas Sarkozy est venu nous rejoindre. Nous avons tous vibré une nouvelle fois en écoutant celui que nous souhaitons porter à la Présidence de la République.

    

Comme lors de son investiture du 14 janvier à la  Porte de Versailles. Nicolas Sarkozy nous a gratifié d’un discours d’une puissance exceptionnelle, reprenant, les uns après les autres, tous les points importants de  son programme. Et tout cela, avec une force de conviction qu’on retrouve rarement chez les autres candidats à la fonction suprême. Mais en sortant de là, j’avais un regret. Un seul. C’est que les Brestois ne puissent pas vivre la même chose comme cela avait été initialement prévu pour le 12 avril au Parc de Penfeld.

    

C’est ce message de déception que j’ai souhaité transmettre à Patrick Devedjian lors de notre rencontre du lendemain dans les locaux de la campagne rue d’Enghein. Mais autant le dire, nous aurons une occasion de surmonter une déception bien légitime. Nicolas Sarkozy tiendra un meeting en Bretagne, le 3 avril à Lanester dans le Morbihan. Ce n’est pas très loin de Brest. Et j’y serai, tout naturellement. Comme bien d’autres amis qui ne voudront pas manquer l’occasion d’écouter un homme parler de notre avenir, de sa passion et de son amour pour la France. Avec lui, avec nous tous, tout devient possible pour notre pays.

Et la Carène monte le son.

Vendredi 2 mars 2007.

    

Ca y est. Enfin. La Carène vient d’être inaugurée. Brest possède désormais une salle dédiée aux musiques actuelles. Cette inauguration intervient quelques mois après l’ouverture de la Cartonnerie à Reims, équipement identique à celui de notre ville, et quelques jours avant Nancy qui ouvrira courant mars sa salle dénommée l’Autre-Canal.

    

A regarder ce calendrier, nous ne sommes à priori pas en retard. Et pourtant, je le dis et le répète depuis longtemps, cet équipement aurait dû voir le jour depuis de nombreuses années. Cela nous aurait permis de répondre aux besoins exprimés dans notre secteur depuis le lancement;  à  la fin des années 80, de notre Centre de Création Musicale. Une prise de décision plus rapide nous aurait également évité de subventionner pendant des années le récurrent et important déficit de ce CCM.

    

Représentant de l’opposition municipale et communautaire au  sein du Conseil d’Administration chargé de  gérer cet équipement, j’ai bien évidemment apprécié ce moment de fête qui précède de quelques jours  l’ouverture au grand public. Et cette satisfaction ne m'empêche pas de considèrer encore que l’emplacement choisi pour l’édification de cette structure n’est pas le meilleur. Et cela pour des tas de raisons.

    

Mais aujourd'hui, la Carène est là et bien là. En participant à l’inauguration, j’ai voulu montrer mon attachement à la réussite de ce projet. Mais également manifester tout l’intérêt que nous devons porter à la bonne gestion de cette structure. Car c’est dans ce domaine que nous allons devoir répondre à la légitime inquiétude de nos concitoyens.

    

Car nous en tous conscients aujourd'hui. Dans la majorité comme dans l'opposition. Si la Carène devait connaître des difficultés financières, cela hypothèquerait inévitablement la mise en route des autres équipements d’envergure dont notre agglomération a besoin pour affirmer sa vocation métropolitaine. Les mauvaises surprises d’octobre dernier, à savoir la mauvaise prise en compte du versement des subventions de la DRAC et du Département figurant dans le budget prévisionnel, doivent nous rendre encore plus vigilants.

   

Mais ce nécessaire devoir de vigilance ne doit pas nous empêcher de regarder vers l’avant. Ce lieu de création et de diffusion est maintenant prêt à fonctionner. Et je fais partie de ceux qui feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que ce soit une réussite. En attendant de faire monter le son dans un futur Zénith.

    

En effet, la Carène n'a pas été réalisée pour remplacer une salle de spectacle digne de ce nom. Et cette grande salle ne doit pas tomber dans les oubliettes de la collectivité. Je ne ferai pas partie de ceux qui baisseront le son sur ce dossier !

Brest, pôle de déconstruction de navires.

Jeudi 22 février 2007.

    

Voilà à peine un an, relayant une volonté du Président de la République, le Ministre de la Défense annonçait le rapatriement à Brest de l’ex-Clemenceau. A cette occasion, au nom de l’opposition, j’ai immédiatement et clairement indiqué que ce retour était une réelle opportunité pour notre bassin d’emploi avec la mise en œuvre d’une filière de déconstruction de navires en fin de vie ( cf : mon communiqué de presse du 16 février 2006 ).

    

Convaincu dès le départ que Brest dispose de tous les atouts pour accueillir cette structure de démolition, je reste persuadé que notre ville possède les compétences humaines et les capacités industrielles pour pouvoir s’affirmer comme le candidat le plus sérieux à la mise en œuvre de cette filière.

    

Malgré le résultat négatif de la procédure d’appel d’offres pour le groupement Brest Force Plus, la non- sélection du collectif d’entreprises locales parmi les 5 sociétés autorisées à présenter un dossier complet, ne signifie pas la fin de nos espoirs.

    

En effet, rien, ni personne ne peut dire que l’entreprise qui sera retenue au final ne fasse pas appel aux compétences locales et ne choisisse pas Brest pour assurer le démantèlement de l’ex-Clem.

    

Il n’est pas trop tard pour montrer à tous ceux qui ont un pouvoir de décision dans l’aboutissement de ce dossier, y compris ceux appelés à intervenir financièrement de manière directe ou indirecte, que la volonté locale est forte de voir se créer une filière de déconstruction à la pointe du Finistère. Et même si cela doit se faire sous la forme de partenariats entre les compétences brestoises et l’entreprise extérieure qui sera retenue.

    

C’est pourquoi, comme nous le faisons depuis des mois, tous les acteurs (collectivités locales, CCI et  organismes consulaires, entreprises, syndicats, associations, …) doivent continuer à manifester un soutien clair et massif à la création d’un pôle brestois de démantèlement de navires. Les structures et le savoir-faire existent ici, la volonté aussi.

La France a besoin d'un second porte-avions. Brest aussi !

Lors du  Conseil Municipal de Brest qui s'est réuni le 26 janvier dernier, une soixantaine de salariés de DCN ont clairement manifesté leur inquiétude sur l'avenir du site brestois.

Ayant eu à intervenir au nom de l'opposition municipale UMP-UDF-Indépendant, j'ai pu indiquer ce jour-là qu'au-delà du programme des FREMM, notre ville pouvait envisager de manière plus sereine le plan de charge lié à la prochaine loi de programmation militaire. Un optimisme qui ne peut être que renforcé avec l'annonce par le gouvernement de la construction d'un second porte-avions.

Mais patatras ! Ségolène Royal a annoncé hier, jeudi 15 février, qu'elle abandonne purement et simplement ce projet tellement important pour notre bassin d'emploi. Après avoir montré sa méconnaissance des forces sous-marines stratégiques, la voici qui s'en prend directement aux besoins de notre Défense Nationale.

Qu'en pensent les soutiens locaux de la candidate socialiste, et en particulier François Cuillandre, le Maire de Brest-Président de la Communauté Urbaine-Candidat aux législatives sur la circonscription accueillant la majeure partie de l'Arsenal ?

Nous attendons, et les Brestois avec nous, des réponses claires et un plus de "bravitude" dans ce dossier de la part du leader socialiste de notre ville.

Je comprends mieux aujourd'hui son manque d'enthousiasme, pour ne pas parler de son pessimisme, manifesté lors du Conseil Municipal lorsqu'il s'est agit pour lui d'évoquer, devant les salariés de DCN, l'avenir de la navale militaire à Brest.

Mission Jeanne d'Arc au Vietnam, coopération avec Brest.

Me voilà de retour du Vietnam, pays choisi pour accueillir cette année la « mission Jeanne d’Arc » . Et comme convenu dans mon billet de fin janvier, je vais évoquer avec vous ce déplacement annuel, organisé du 31 janvier au 7 février par la Communauté Urbaine de Brest avec la collaboration de la CCI de Brest et le soutien du Conseil Général du Finistère. Ce voyage, pour la promotion de notre région, a été organisé à l’occasion d’une escale symbolique à Haïphong du porte-hélicoptères de la Marine Nationale et de son bateau accompagnateur, la frégate anti-sous-marine « Georges Leygues ». Un moment très fort puisque c'était la première visite d'un navire de la Marine Nationale dans ce port bombardé par notre escadre, il y a plus de cinquante ans.

    

La délégation d’une cinquantaine de personnes, composée de 4 élus ( F. Cuillandre, M. Labbey, L. Le Pensec et moi-même), de chefs d’entreprises et de scientifiques brestois  et finistériens s’est rendue dans 3 villes : Hô-Chi-Minh-Ville ( ex Saïgon ), Hanoï et Haïphong. La mission a permis de nouer des contacts institutionnels, de favoriser des prospections commerciales et de conclure des accords pour des collaborations scientifiques et universitaires. Bien évidemment, l’émotion était grande de se retrouver dans ce pays où la France a été présente durant de longues années.

    

Je ne vais pas vous décrire ici, par le détail, toutes les rencontres qui ont rythmé ce voyage. Les journalistes accompagnant la délégation ont rendu compte de manière très complète, dans leurs médias respectifs, de tout ce qui a été fait . Les nombreux reportages publiés dans Le Télégramme de Brest et Ouest France, mais aussi ceux diffusés sur France 3 Bretagne, montrent  que ce déplacement a été riche en visites, rencontres et réunions. Parmi celles-ci, citons la découverte de la filiale locale des chantiers Piriou de Concarneau,  les différents entretiens avec les autorités locales des 3 villes visitées, la réception offerte par monsieur l’Ambassadeur de France à Hanoï et celle organisée sur le Georges Leygues à Haïphong, l’accueil au Centre Culturel français, un moment de partage avec les enfants d'une école bilingue, la visite de l’hôpital de Hanoï, la présentation du port de Haïphong, la  etc…

    

Elu de Brest et de sa Communauté Urbaine, je souhaite mettre l’accent sur le protocole de coopération  et d’amitié signé par le Président de Brest Métropole Océane avec la ville de Haïphong, sans oublier la convention signée entre le CHU de Brest, l’Université de Bretagne Occidentale représentée par Pascal Olivard ( doyen de la faculté de sciences ) et l’Université d’Hanoï.

    

Mais je ne peux passer sous silence cette belle cérémonie que nous avons vécu avec un plaisir évident. Beaucoup de solennité et d’émotion pour la remise au Professeur Michel Collet de la médaille « pour la santé du peuple », décoration remise par Madame la Ministre vietnamienne de la Santé. Une distinction méritée pour le chef du service de gynécologie obstétrique du CHU de Brest qui, depuis plus de 10 ans, ne ménage pas ses efforts pour former des médecins vietnamiens dans notre ville, mais également en animant des séminaires sur place.

    

  Représentant de l’opposition municipale et communautaire dans cette délégation, je peux témoigner de l’intérêt porté par les entreprises de notre département à ce déplacement. Cela s’est vérifié, en particulier, lors de la rencontre avec monsieur Jacques de Chateauvieux, actionnaire principal du groupe Bourbon, groupe bien connu à Brest puisqu’il est propriétaire des remorqueurs Abeille. A la tête de nombreuses entreprises, Jacques de Chateauvieux, présent sous diverses formes au Vietnam ( sucrerie, hypermarchés, immobilier, chantiers Piriou, …) nous a parlé de son expérience d’investisseur dans le sud-est asiatique. Les dirigeants d’entreprises finistériennes présents ( Yves Rolland de Flippi à Plouédern, Jacques Piriou de Concarneau, Ginette Hénaff de Pouldreuzic, Britexa de Chateaulin, Sill de Plouvien, etc… ) n’ont pas été insensibles aux arguments développés par ce grand patron qui a décidé d’aller encore plus loin dans son implantation au Vietnam, puisqu’il va transférer avant la fin de cette année le siège social de sa société dans ce pays.

    

La satisfaction affichée par les membres de la délégation montre que l’initiative prise par notre collectivité, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Brest et le Conseil Général est bonne. Ce type de déplacement s'est révélé positif pour la grande majorité des participants. Cette mission au Vietnam a pu démontrer que notre agglomération,  mais aussi les entreprises de notre département, ont des atouts à faire valoir à des milliers de kilomètres de la pointe de Bretagne.

    

Certainement productif pour quelques entreprises, assurément positif pour l’image de Brest, sûrement intéressant pour la mise en valeur de nos pôles de compétences universitaires... Il y a de ma part une évidente volonté de ne retenir que les bons aspects de ce déplacement  pour notre ville…

Et c'est ce que je souhaite faire, parce que je veux que Brest s'ouvre sur le monde, pour que nos entreprises, notre centre hospitalier, notre université et nos grandes écoles, en tirent bénéfice. Notre savoir-faire est reconnu dans un grand nombre de domaines. A nous tous de le faire savoir dans un grand nombre de pays. C'est à nous tous de dire que Brest est capable du meilleur.

Et c’est là l’essentiel.

Tout simplement .......

Budget 2007 - Communauté Urbaine de Brest

Monsieur le Président de la Communauté Urbaine,

    

Si j’ai bien compris le message que tente de faire passer votre vice-président chargé des Finances, c’est grosso modo que le budget présenté ce vendredi 9 février serait « satisfaisant ».

Effectivement, si l’on s’en tient exclusivement aux intentions et aux quelques chiffres avancés, Alain Masson peut se réjouir de voir certains indicateurs se révéler, permettez-moi d'utiliser les guillemets, «  positifs ».

    

Mais vous le savez, la réalité est toute autre. Et la dure réalité des chiffres s’impose à nous tous. La réalité de tous les chiffres et en particulier les montants des investissements programmés et les taux proposés pour la fiscalité des ménages.

Cette incontournable réalité nous rappelle une évidence : la collectivité ponctionne beaucoup trop le contribuable par rapport aux maigres investissements qu’elle programme !

Car en y regardant de plus près, à quoi servent les recettes provenant des impôts ménages et du Versement Transport ? Tout simplement à régler des dépenses dont la progression est supérieure à l’inflation et à rembourser la dette de la collectivité avec l’argent des entreprises qui, en toute logique, devrait être affecté autrement.

    

Pour s’en convaincre, il suffit de s’arrêter quelques instants sur la fiscalité que vous allez mettre en œuvre cette année. Brest Métropole Océane pourrait se contenter des recettes générées par la traditionnelle actualisation des bases de taxes d’habitation et de taxes foncières, fixée pour 2007 à + 1,8 % par le projet de loi de finances.

Pour tout un chacun, cette progression est largement suffisante pour neutraliser l’inflation et financer l’augmentation normale liée à celle-ci. Mais pas pour vous, chers collègues de la majorité ! Il est un fait, vos dépenses augmentent beaucoup plus que l’inflation. C’est ce que vous appelez avec beaucoup d’élégance la « dynamique des charges » !

Au lieu de vous concentrer sur la nécessaire maîtrise des charges de fonctionnement, au lieu de serrer la vis comme devrait le faire un bon gestionnaire, vous vous contentez d’augmenter les recettes. C’est simple et facile pour vous. Votre façon de faire pourrait se résumer de la manière suivante : on dépense comme on veut et on ponctionne qui on veut.

    

Et le résultat ne se fait pas attendre pour le résidant de la Communauté Urbaine : les taux de fiscalité pour les impôts ménages atteignent des pourcentages complètement fous. + 31 % d’augmentation des taux qui généreront, avec l’effet base, un produit fiscal supplémentaire estimé à 3 M Euros par rapport à 2006. Est-ce cela une bonne gestion des deniers publics ?

Et tout ça pour quoi ? Pour régler en grande partie des dépenses de fonctionnement qui sont en hausse de 4 M Euros, c'est-à-dire, à périmètre constant 2006, en progression de + 2,5 %. Une progression qui, cela saute aux yeux, est supérieure à l’inflation prévisionnelle.

    

Le mal est bien là. On ne le répétera jamais assez : vous êtes incapable de maîtriser les charges de fonctionnement. A force de faire de la Communauté Urbaine une machine à produire des frais de fonctionnement plutôt qu’un outil favorisant l’investissement pour le développement de l’agglomération, vous n’avez plus la possibilité de répondre aux véritables attentes des habitants de Brest Métropole Océane.

Contrairement à ce que vous faites depuis des années, et en toute logique, les taux doivent varier selon les besoins. Et non pas augmenter inconsidérément juste pour financer votre mauvaise gestion des charges. Les taux doivent varier en particulier pour soutenir une véritable politique d’investissements permettant la réalisation d’équipements majeurs. Ces fameux équipements qui donneront à notre agglomération une véritable dimension métropolitaine.

    

Et on ne peut pas dire que de côté-là, les choix soient à la hauteur de nos ambitions et de ce qu’attendent les résidents de la Communauté Urbaine. Pour s’en convaincre, il suffit d'analyser la liste des principales dépenses d’équipement.

A l’exception du Port du Château, projet qui a été approuvé et appuyé par votre opposition mais aussi largement subventionné par l’Etat ( ce même Etat que vous accusez de tous les maux), la ligne budgétaire la plus importante est consacrée au tramway, projet contestable et contesté s’il en est. Et ne venez pas me dire que cette dépense là est destinée à conforter la dimension métropolitaine de Brest.

    

Car vous le savez bien, et nous ne manquerons de le rappeler tout à l’heure lorsque le dossier sera débattu, votre projet de tramway n’est pas bon pour Brest. Pas bon pour plusieurs raisons, et l’une d’entre d’elles, c’est bien évidemment son financement.

En dehors de l’aspect technique qui sera largement évoqué dans quelques instants par votre opposition, il est de mon devoir de vous rappeler notre désaccord total d'abord sur votre projet mais aussi sur votre méthode. En effet, en nous demandant d'entériner aujourd'hui le choix d'un matériel roulant que vous avez décidé en catimini depuis belle lurette, vous voulez accélérer le processus alors que rien ne presse.

    

Alors même que nous savons tous ici que les prochaines élections municipales seront une occasion idéale pour connaître l'avis de nos concitoyens, vous avez décidé d'accélérer les acquisitions de terrains et de matériels. Tout cela avec comme seul but d'empêcher la prochaine majorité communautaire de pouvoir revenir sur votre projet inadapté et coûteux.

    

Je dis bien coûteux car combien d’entreprises qui ont quitté le territoire communautaire pour s’implanter à l’extérieur de BMO, pas très loin d’ici, du côté de Plabennec ou ailleurs, se diront satisfaites de leur choix lorsqu’elles apprendront demain, en lisant le journal, qu’elles ont fait des économies substantielles en évitant le paiement du Versement Transport ?

Et que se diront les dirigeants de ces entreprises, mais aussi de celles qui sont toujours installées sur le territoire communautaire et qui vont passer à la caisse, en apprenant ce que vous ferez du produit généré par l’augmentation du VT ?

    

Car en faisant passer le VT de 1,05 à 1,65 %, alors même qu’il n’y a aucune urgence à le faire puisque vous n’avez pas encore besoin de la masse financière produite par cette augmentation, vous vous moquez du monde, et en particulier du monde de l’entreprise.

C’est là aussi une des bizarreries de votre budget : la recette réalisée grâce à l’augmentation de 0,6 % du taux, soit 10,8 M Euros, ne servira pas à votre projet de Tramway puisque celui-ci n’a pas besoin de financement lourd dans le moment. Non, vous allez rembourser des emprunts par anticipation afin de pouvoir claironner que la collectivité réussi à se désendetter. Que vous le fassiez, c’est une bonne chose, mais pas uniquement avec l’argent des autres et uniquement à quelques mois des élections.

    

Car bien évidemment, une fois les élections passées, il vous faudra de nouveau faire appel à l’emprunt pour financer votre envie de tram. Et l’emprunt de demain sera encore remboursé grâce à une imposition encore plus lourde. Les habitants de BMO doivent le savoir : il leur faudra payer encore plus demain vos mauvais choix d'aujourd’hui. Notre collectivité paiera cash dans les années à venir vos imprudences.

    

Tout cela n'est pas fait pour nous rassurer et, au nom de l'opposition communautaire, je vous indique que nous voterons contre votre budget 2007.

Mission Jeanne d'Arc: après Alger ..., cap sur le Vietnam.

Chaque année, depuis maintenant 15 ans, une délégation brestoise à caractère économique et scientifique, conduite par le Maire de Brest, se rend pendant quelques jours à l’étranger. Ce déplacement, organisé en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Brest et avec le soutien du Conseil Général du Finistère, se fait à l’occasion d’une escale du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, navire de la Marine Nationale basé à Brest.

    

En ce début février 2007, le navire-école français mouillera dans les eaux du Vietnam. Evoquer cette escale me permet de revenir sur la dernière mission qui s’est déroulée à Alger du 22 au 27 avril 2006. Cette  mission comportait 3 volets : contacts institutionnels, prospection commerciales pour 18 entreprises brestoises et finistériennes, contacts scientifiques et universitaires. Le cadre institutionnel d’un tel déplacement revêtait une grande importance dans le contexte politique du début d’année 2006. 

    

Représentant l’opposition municipale et communautaire au sein de la délégation de 82 personnes qui s’est rendue dans la capitale algérienne, j’ai pu me rendre compte de l’intérêt porté par les entreprises de notre département à ce type de déplacement. J’ai pu également mesurer la satisfaction des participants, un très grand nombre d’entre eux ayant noué, avec ce voyage, des contacts multiples et fructueux.

    

Tout cela a été rendu possible grâce à un programme complet : entretiens avec les autorités politiques  algériennes, réunions de travail avec Monsieur l’Ambassadeur de France et ses collaborateurs, rencontres avec des patrons algériens et la Chambre de Commerce française en Algérie, visites d’usines, réceptions à l’Ambassade de France et sur la Jeanne d’Arc, … Bref, un programme bien chargé qui m’a permit de constater la vitalité et le dynamisme de nos entreprises et des universitaires et scientifiques brestois.

    

Je tenais à le rappeler aujourd’hui 27 janvier, alors que les ambassadeurs de notre ville et de notre département s’apprêtent à se rendre au Vietnam dans les tous prochains jours. Brest et le Finistère ont des atouts à faire valoir et des arguments pour convaincre. C’est une réalité ! 

    

S’il fallait une preuve supplémentaire rappelant notre capacité à convaincre et à séduire, en voici une,  et  pas n’importe laquelle : ce jeudi 25 janvier, les organisateurs du Tour de France ont annoncé officiellement que le Tour 2008 partira de Brest. Notre ville accueillera donc le départ d’une grande manifestation sportive de renommée mondiale.

    

Et quelques jours plus tard, notre agglomération organisera Brest 2008, le grand rassemblement de tous les bateaux, grands et petits, dans une des plus belles rades du monde. Avec tout cela, comment voulez-vous ne pas croire en Brest. Moi, j’y crois. Et depuis longtemps. Allez Brest !    

Des ténors de l'UMP à Brest.

L'UMP de Brest est entrée en campagne électorale. La succession des visites de responsables nationaux dans notre ville est là pour en attester. Cela me réjouit bien évidemment de voir qu'à Brest, nous ne sommes pas oubliés par les ténors de ma famille politique.

    

Samedi 20 janvier, Claude GOASGUEN est venu passer quelques heures à Brest. L'ancien ministre du gouvernement Juppé et député de Paris a pu rencontrer une quarantaine de militants déjà bien mobilisés en vue des prochaines échéances. Cette visite a été précédée en novembre dernier par celle de Pierre LELLOUCHE, député de  Paris.

    

Ayant répondu à mon invitation, ce proche de Nicolas SARKOZY,  Conseiller à la Défense du Président de l'UMP , n'a pas fait les choses à moitié. Après avoir passé 2 jours en plongée dans un sous-marin nucléaire, Pierre m'a fait l'immense plaisir de rencontrer le mardi 21 en fin d'après-midi des brestois heureux de pouvoir échanger sur les problèmes de défense.

      

Tout d'abord, avec quelques dizaines de militants de la 3ème circonscription  dans la salle de la mairie-annexe de Brest rive droite. Ensuite, à l'occasion d'un diner-débat qui affichait complet au Cercle Naval de Brest. A cette occasion, devant plus d'une centaine de convives réunis dans un cadre prestigieux, Pierre LELLOUCHE s'est volontiers prêté au jeu des questions-réponses. Construction d'un 2ème porte-avions, création d'une filière de démantèlement de navires en fin de vie, Loi de Programmation Militaire, prochaines campagnes électorales ... Bref, une soirée riche qui a ravit tous les participants.

    

Heureux de la réussite de cette journée que j'ai eu le plaisir d'organiser avec mon équipe, j'ai souhaité dire à tous ces amis que leur présence  nombreuse me faisait chaud au coeur et montrait à quel point je pouvais sur leur mobilisation.

Je sais que cela est de bon augure pour les mois à venir, car un véritable esprit d'équipe avec une soif de victoire nous anime tous. A bientôt pour vous parler des rencontres amicales à venir...

Chapeau et merci l'abbé.

Ce 22 janvier 2007 restera un jour de tristesse pour un grand nombre d’entre nous. L’abbé Pierre s’en est allé. Cette disparition me touche beaucoup. Car j’ai eu l’immense privilège de rencontrer cet homme de cœur. Je me souviens de ce moment exceptionnel. Il a marqué ma vie.

    

C’était le vendredi 3 novembre 1989. Directeur de Radio Paradis, j’avais décidé d’offrir aux auditeurs de la station la diffusion du film « Hiver 54 » en avant-première nationale. Et ce que je n’imaginais pas, même dans mes rêves les plus fous, s’est produit : le fondateur de la Communauté EMMAUS a accepté de venir assister en personne à cette projection exceptionnelle au cinéma Celtic de Brest et de participer également au débat qui a suivi.

    

Fidèle à son image, il est arrivé coiffé de son béret, sa cape sur ses épaules. Cet homme extraordinaire, frêle d’apparence, dégageait une force immense. Au fur et à mesure que se déroulait le débat que j’avais eu le grand honneur d’animer, il a répondu avec patience aux très nombreuses questions posées par une salle comble et sous le charme.

    

Cet homme de Dieu, qui a su se battre pour les plus pauvres toute sa vie durant, laissera un grand souvenir à tous les Brestois qui l'ont croisé ce jour-là. Aujourd’hui encore, ses paroles d’espérance résonnent dans ma tête. Ce grand homme, à qui je voulais rendre hommage avec ce petit mot, nous a sans cesse rappelé que le partage et la générosité sont toujours des valeurs de notre temps.

    

"Quand la Loi est ainsi faite que les travailleurs ne peuvent pas se loger, alors c'est la Loi qui est illégale".

Chapeau l'abbé pour tout ce que vous avez fait.

Merci l’abbé pour tout ce que vous nous avez transmis.